A l’approche de la présidentielle du 31 octobre, la tension monte dans tous les camps. Pour le fait que Guillaume Soro ait dit qu’il n’y aura pas d’élection, tout le monde a le regard sur lui. Beaucoup le soupçonnent de fomenter un coup d’état et même d’avoir voulu le faire depuis toujours. La Justice ivoirienne l’a indexé avec des chefs d’accusation de ce type en dehors de sa condamnation par contumace à 20 ans de prison.

Guillaume Soro serait-il actuellement au Mali? La réponse est non. Comme l’estime le média Koaci, il n’en est rien. L’ancien président de l’Assemblée nationale se trouve toujours en France où il accorde des interviews très souvent aux médias et organise régulièrement des conférences de presse. C’est depuis ce pays qu’il tacle régulièrement le président Ouattara et son gouvernement.

Ces soupçons évoqués ont commencé récemment avec la démission précédée du coup d’état au Mali. M. Soro aurait bénéficié d’un asile de la junte malienne. Cette fausse nouvelle a secoué la toile. Touré Moussa, Directeur de communication de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et président du mouvement politique Générations et Peuples Solidaires (GPS) exilé en France a expliqué que c’est une fausse nouvelle. 

«Nous sommes tranquilles, ici en France et en Europe. Nos avocats sont ici, nos lobbyistes sont ici. Pourquoi allons-nous quitter l’Europe pour aller au Mali?», s’est-il interrogé. «Guillaume Soro n’a jamais demandé l’asile politique à aucun pays, ni à la France ni au Mali», a-t-il ajouté.

Guillaume Soro l’a réitéré à plusieurs reprises : Alassane Ouattara ne sera pas le prochain président de la Côte d’ivoire. Sur quoi compte-t-il?