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Guerre en Ukraine : Que cache la surenchère nucléaire de la Russie ?



Le président Vladimir Poutine a déclaré ce lundi 10 octobre 2022 que la Russie avait attaqué des infrastructures critiques en Ukraine. Il affirme que les attaques ukrainiennes se poursuivaient, ajoutant que la Russie prendrait des mesures strictes contre elles. Récemment, le Kremlin a fermement laissé entendre l’usage possible d’armes destructrices, laissant croire l’hypothèse de l’utilisation d’armes nucléaires dénommées « tactiques ».

À l’échelle des armes nucléaires, les bombes tactiques sont des armes d’entrée de gamme avec des puissances nominales de plusieurs kilotonnes. Cela n’a rien à voir avec les armes nucléaires stratégiques lancées à partir de missiles balistiques avec des dizaines de mégatonnes de puissance.

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Au début de la guerre froide, l’utilisation de l’énergie nucléaire à faible rendement comme super artillerie était théorisée sur-le-champ de bataille, et Moscou avait plusieurs options pour lancer ces ogives nucléaires tactiques. La situation était encore plus dramatique, selon le spécialiste de la culture stratégique russe à l’Université de Montréal, Vincent Touret.

« Du côté russe, ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’ils jouent justement sur l’ambiguïté de certaines catégories d’armes, sur leur dualité. C’est-à-dire que ce sont d’abord des missiles conventionnels, mais qui peuvent être utilisés ultimement en changeant les charges en mode nucléaire. Donc, on pense à des vecteurs du type Iskander, des missiles tactico opératifs d’une portée de 500 kilomètres, on pense aux missiles de croisière de type KH101 qui sont tirés par les bombardiers ; ensuite, vous avez les missiles de croisière navale de type Kalibr. La doctrine militaire et nucléaire russe, c’est comme une grille, elle établit un chemin d’escalade avec plusieurs seuils. Il y a des critères normalement à respecter. Ce qui est inquiétant là encore, c’est que plusieurs de ces critères ont été franchis : la mobilisation générale, les annonces de tests stratégiques et un Grom, le nom de l’exercice nucléaire qu’ils font cette année. Ils annoncent des tests en mer Noire d’un nouveau vecteur nucléaire, ce qui serait alors une rupture. Car il faut bien comprendre que faire appel au nucléaire et menacer de faire des exercices, cela montre une perte de contrôle sur la situation. », a-t-il déclaré.

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