FPI : Laurent Gbagbo sur le point de reprendre la présidence

Publié le 03/04/2021 - 07:14

Texte par : Echo Web Afrique

3 min

Selon une information publiée par nos confrères de Jeune Afrique, Laurent Gbagbo reprendra les rênes de sa formation politique Front populaire ivoirien (FPI). Cette reprise des fonctions à la tête de son parti fait suite à un accord passé avec le leader actuel Pascal Affi N’Guessan.

Depuis son arrestation, le FPI de Laurent Gbagbo a été victime d’une scission. D’un côté les GOR (Gbagbo ou rien) qui sont restés fidèles à l’ancien président ivoirien et de l’autre côté, on retrouve les sympathisants du FPI, mais qui suivent plus la politique de Pascal Affi N’Guessan. Cette division au sein de la même formation politique a toujours inquiété plus d’uns et occasionne un véritable auprès souci dans la prise des décisions. La chance a finalement souris à ceux qui veulent voir le FPI sous la coupole d’un seul dirigeant.

Dans sa publication du vendredi 02 avril 2021 à 16 h 30, le journal panafricain Jeune Afrique fait des confidences sur l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté définitivement par la Cour pénale internationale (CPI). A en croire nos confrères de ce média, la présidence de cette formation politique va revenir très bientôt à son fondateur. Gbagbo devrait reprendre la présidence « en vertu d’un accord passé avec Pascal Affi N’guessan ».

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En outre, Jeune Afrique a révélé où le Woody de Mama compte résider lorsqu’il reviendra au bercail. « Gbagbo ne compte pas regagner sa résidence principale de la Riviera Golf, située non loin de la résidence d’Alassane Ouattara, où habite Simone Gbagbo depuis son amnistie. Il a engagé des travaux de réhabilitation et de rénovation de la résidence de sa seconde épouse Nady Bamba, à Cocody. Mais le chantier n’est pas encore terminé », révèle le média.

Notre source révèle également que Laurent Gbagbo prévoit un repos puis une tournée de remerciements chez les chefs d’Etat qui l’ont « discrètement soutenu ». Il est à rappeler que des négociations seraient en cours avec le régime Ouattara en vue d’une grâce présidentielle ou d’une amnistie.