Les chercheurs voulant trouver un remède au VIH/SIDA, ont fait une découverte en RDC qui « donne de l’espoir pour la guérison » des personnes séropositives. Ils ont découvert un grand groupe de personnes dont l’organisme arrive à dompter sans intervention médicale le VIH. Tout naturellement, leur corps contrôle le virus et cela laisse espérer une guérison éventuelle.

Ils sont en nombre infime ces personnes qui contrôlent naturellement le VIH/SIDA. En général, sur le taux des personnes contaminées, elles représentent 1%, mais en RDC, les chercheurs sont surpris. L’étude révèle que jusqu’à 4 % des porteurs congolais du VIH sont capables de neutraliser naturellement le virus. « Lorsque nous avons commencé à voir les données de l’étude, nous avons été surpris, mais nous avons aussi été enthousiasmés », a confié Mary Rodgers, responsable scientifique de l’étude, à la BBC.

D’après elle, ce groupe de personnes ayant un organisme naturellement conçu contre le VIH, « donne de l’espoir ». « Cela pourrait signifier que c’est quelque chose que nous pouvons réellement guérir », a dit Mary Rodgers. En effet, ces découvertes sont une voie à exploiter afin de rendre plus concrètes d’autres recherches visant à concevoir un vaccin ou de nouveaux traitements pour lutter contre le VIH /SIDA. Ces personnes séropositives découvertes en République démocratique du Congo sont plus nombreuses que dans d’autres pays d’Afrique.

« Cela n’a jamais vraiment été vu auparavant, en général nous trouvons moins de 1% de toutes les personnes séropositives qui sont capables de supprimer le virus naturellement », a-t- elle souligné à la BBC. Bientôt, les sidéens pourraient se passer des médicaments antirétroviraux pour vivre. Des études approfondies sur ces personnes dompteuses du virus, peuvent permettre de complètement se guérir. Reste toujours à savoir comment leur organisme fonctionne.

L’équipe menant les recherches est composée des scientifiques de la société pharmaceutique Abbott, de l’Université protestante au Congo, de Johns Hopkins, de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses et de l’Université du Missouri – Kansas City.