togopapel togopapel togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

Elle poursuit Facebook en justice pour avoir désactivé son compte

Facebook Proces Doingbuzz

Les méthodes de modération de Facebook ne plaisent pas toujours aux utilisateurs dont les comptes sont parfois désactivés pour des raisons idéologiques. En effet, certains comptes disparaissent de la plateforme pour des prises de position ou pour avoir abordé certains sujets sensibles. Les voix s’élèvent souvent pour dénoncer ce manque de liberté d’expression, mais l’une des victimes de cette politique de modération floue et stricte a préféré partir en procès.

La censure de Facebook

Depuis 3 ans et demi, Lina Murr Nehme une historienne française âgée de 69 ans s’est engagée dans un bras de fer avec Facebook après que son compte soit désactivé. Son activité principale était de dénoncer le groupe islamiste Daesh et l’une de ses sorties lui a peut-être valu cette suspension.

Seulement, aucune raison n’avait été évoquée par Facebook pour justifier la désactivation du compte. L’historienne a donc jugé que la suspension était abusive, mais l’option judiciaire n’est venue qu’après une première tentative de régler directement les choses.

En effet, Lina Murr Nehme a demandé dans un premier temps à l’entreprise de lui envoyer ses données conformément au RGPD, la loi européenne qui l’impose. Elle n’a cependant pas reçu de réponse favorable de la part du réseau social et ce refus, l’a donc galvanisé pour essayer d’intenter une action en justice contre Facebook.

Lire aussi : Meta prépare un assistant IA pouvant rédiger vos publications Facebook

Faire plier Facebook, c’est possible

Après un premier jugement et un appel pour prouver l’incompétence des tribunaux français à statuer sur cette affaire, Facebook perd. La plateforme sera alors obligée de réactiver le compte de l’historienne.

Mais même après avoir obtenu un premier résultat, Lina Murr Nehme maintient sa plainte afin d’obtenir « une reconnaissance officielle d’une faute et le constat d’une censure de la part de Facebook ». De plus, l’historienne et son avocate espèrent rendre illicite la clause du réseau social qui stipule ceci : « nous ne vous avertissons pas avant de désactiver votre compte ».

C’est un combat noble que mène l’historienne française, car les abus de modération sont monnaie courante sur ce réseau social. Des pages et comptes massivement suivis ont d’ailleurs disparu ainsi du jour au lendemain. Mais un tel combat est-il possible aujourd’hui en Afrique où le réseau social ne s’est implanté officiellement que dans quelques pays ?

Lire aussi : Mark Zuckerberg bientôt entraîneur de MMA ?

Source : BFMTV