Si les smartphones sont enivrants pour les adultes, ils le sont encore plus pour les mineurs. Pour limiter la casse, certains parents choisissent d’en priver tout simplement leurs enfants et cette mesure est quelquefois appliquée comme punition. Mais la punition a récemment mal tourné au Brésil où un adolescent de 16 ans a perpétré un drame familial pour ce motif.

Un drame familial pour un téléphone

Pour avoir été privé de téléphone, un adolescent a commis l’irréparable la semaine dernière à São Paulo, la capitale économique du Brésil. Selon les détails livrés par la police le mercredi 22 mai, le jeune de 16 ans s’est saisi de l’arme de service de son père adoptif pour lui tirer dans le dos.

Il est monté ensuite à l’étage de leur habitation pour tirer au visage de sa sœur qui mourra aussi de ses blessures. Mais c’est bien d’un triple homicide que le gamin est accusé, car sa mère a également succombé sous ses balles.

Le récit du drame familial devient d’ailleurs plus glaçant lorsqu’on apprend que l’adolescent a attendu le retour de sa mère durant des heures avant de lui ôter la vie. Il restera 3 jours avec les corps des trois membres de sa famille avant de contacter la police pour faire le récit de sa folie meurtrière.

Lire aussi : Drame : Un garçon de 10 ans se suicide après des moqueries incessantes à l’école

«Il a révélé avoir utilisé vendredi l’arme de service de son père, un policier municipal de 57 ans, pour le tuer, ainsi que sa sœur de 16 ans et sa mère de 50 ans» peut-on lire dans le communiqué de la police.

Un adolescent probablement dérangé

Selon le récit, l’ado a vaqué tranquillement à ses occupations durant ces trois jours entre les meurtres et son auto-dénonciation. Il se serait rendu dans une salle de sport puis dans une boulangerie et il aurait même poignardé à 3 reprises le cadavre de sa mère. Au moment de relater le drame familial, la police raconte aussi que l’adolescent avait une attitude plutôt froide.

Mais même après ces actes sanglants, son âge de 16 ans l’épargnera des poursuites pénales. Il a cependant été admis dans une institution pour mineurs et il devra répondre des «infractions» d’homicide et fémicide, de port illégal d’arme à feu et d’atteinte à l’intégrité d’un cadavre.

Lire aussi : France : La police abat un homme armé qui a « tué un passant et blessé un autre »

Les policiers soupçonnent également l’intervention d’un tiers dans ce drame familial et essaient de comprendre  « s’il s’agit d’une frustration liée à un trouble quelconque ».

Source : Le Figaro