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Burkina Faso : L’ex-dirigeant Blaise Compaoré risque 30 ans pour le meurtre de Sankara



L’ex-dirigeant Blaise Compaoré est jugé pour le meurtre en 1987 de Thomas Sankara, un leader révolutionnaire très adulé. La mort de Sankara a coïncidé avec un coup d’État qui a installé Campaore au pouvoir pendant 27 ans.

L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, risque une longue peine de prison s’il est reconnu coupable du meurtre du leader révolutionnaire Thomas Sankara, après que les procureurs militaires ont requis 30 ans de prison pour ce crime.

Le procès de Compaoré, qui a débuté en octobre, intervient alors que le pays d’Afrique de l’Ouest est sous le choc de son dernier coup d’État militaire le mois dernier, provoqué par les protestations et la colère du public face aux attaques djihadistes dans le pays.

Les procureurs ont demandé à un tribunal de déclarer Compaoré, actuellement en exil en Côte d’Ivoire, coupable d' »atteinte à la sûreté de l’Etat », de « recel de cadavre » et de « complicité de meurtre ». Ils accusent les Compaoré d’être le cerveau de la tuerie.

Le « Che Guevara de l’Afrique »

Sankara a longtemps été vénéré parmi les révolutionnaires africains. C’était un capitaine de l’armée de 33 ans lorsqu’il est arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État en 1983.

Un marxiste-léniniste fougueux, il était une voix forte contre l’impérialisme et le colonialisme, souvent en désaccord avec les dirigeants occidentaux de l’époque. Prônant des réformes radicales pour aider les pauvres, il était connu comme le « Che Guevara de l’Afrique ».

Sankara et 12 de ses associés ont été abattus par un commando le 15 octobre 1987, lors d’une réunion.

Quelque 14 personnes sont accusées dans le procès, dont 12 comparaîtront devant le tribunal. Le parquet a requis 30 ans de prison contre le commandant de la garde présidentielle de Compaoré, Hyacinthe Kafando, accusé d’avoir dirigé le commando.

Une peine de 20 ans est également requise pour Gilbert Diendere, l’un des commandants de l’armée lors du coup d’État de 1987, qui purge déjà une peine de 20 ans pour une tentative de coup d’État militaire distincte en 2015.

Le meurtre a conduit à l’ascension de Compaoré au pouvoir

L’assassinat a coïncidé avec un coup d’État qui a porté au pouvoir Compaoré, qui était l’ancien compagnon d’armes de Sankara.

Compaoré a dirigé le pays pendant 27 ans avant d’être renversé par un soulèvement populaire en 2014 et de s’exiler par la suite.

Prosper Farama, l’avocat de la famille Sankara, a déclaré que la résolution à venir du procès apportait un certain soulagement aux familles touchées par le meurtre, mais il a déploré que « pendant ce procès, personne n’ait avoué ou ne se soit repenti. Personne ! ».

« Nous demandons au tribunal de rendre justice aux familles », a déclaré Farama. « Nous ne voulons pas de vengeance, nous demandons simplement justice », a-t-il ajouté.

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