Donald Trump a entamé la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique; ce dernier est bien parti pour atteindre les 11 milliards de dollars (près de 10 milliards d’euros).

Alors que le Président des USA se défend sur Twitter face à son procès en destitution, dont l’acte d’accusation a été envoyé au Sénat jeudi 16 janvier, certaines administrations font les comptes.

En effet, le U.S. Customs and Border Protection (le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis) en charge de la construction du mur à la frontière mexicaine, a dernièrement publié des données portant sur le coût du projet qui tient particulièrement à cœur au président.

Si les comptes sont bons, depuis que Donald Trump a pris ses fonctions à la Maison Blanche, le coût de la livraison du mur a atteint 11 milliards de dollars (environ 10 milliards d’euros), ce qui représente un coût de 10 millions d’euros du kilomètres; cette facture ferait du mur de Donald Trump le mur le plus cher du monde. Rappelons qu’une soixantaine de murs ont été érigés dans le monde.

En comparaison, la barrière érigée pendant l’ère Bush revenait à 2,25 millions d’euro du kilomètre. Quant au mur construit par Israël dans la bande de Gaza, il peut revenir jusqu’à 3,1 millions de dollars du kilomètre.

Pour apporter des justifications à ce coût élevé, un représentant du U.S. Customs and Border Protection évoque les différentes installations associées au mur comme les caméras de surveillance et l’éclairage, mais surtout la construction d’une route accessible en toute circonstance.

Des portes automatiques coûtant 1 million de dollars l’unité ont également été installées afin de permettre le passage à différents endroits de la frontière.

D’ici là, la facture pourrait encore s’allonger. Par ailleurs, le ministère de la Sécurité intérieure a demandé au ministère de la Défense de trouver des fonds pour près de 430 kilomètres de mur supplémentaires. Selon le ministère, ils doivent permettre de bloquer les itinéraires des trafiquants de drogue sur des terrains fédéraux. La demande est pour l’instant étudiée par le Pentagone.