La menace du président russe Vladimir Poutine d’utiliser des armes nucléaires en Ukraine a rapproché le monde d' »Armageddon » plus qu’à tout autre moment depuis la crise des missiles cubains de la guerre froide, a déclaré le président américain Joe Biden.

Poutine a célébré son 70e anniversaire sous un chœur de louanges flatteuses de la part des officiels. Mais avec son invasion de sept mois en Ukraine, les événements publics sont apparus plus discrets qu’il y a à peine une semaine, lorsqu’il a organisé un immense concert sur la Place Rouge pour proclamer l’annexion de près d’un cinquième des terres ukrainiennes.

En effet, le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a affirmé que les forces de Kyiv reprenaient rapidement plus de territoire, dont plus de 500 km2 dans le sud où elles ont traversé un deuxième front majeur cette semaine.

Les échecs de la Russie sur le champ de bataille ont suscité des récriminations publiques inhabituelles de la part des alliés du Kremlin, un dirigeant installé par la Russie dans le territoire ukrainien occupé allant jusqu’à suggérer que le ministre de la Défense de Poutine aurait dû se suicider.

Biden a estimé que la perspective d’une défaite pourrait rendre Poutine suffisamment désespéré pour utiliser des armes nucléaires, le plus grand risque depuis que le président américain John Kennedy et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev se sont affrontés à propos de missiles à Cuba en 1962.

« Nous n’avons pas fait face à la perspective d’Armageddon depuis Kennedy et la crise des missiles cubains », a rappelé Biden à New York.

Poutine « ne plaisantait pas lorsqu’il parlait de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires tactiques ou d’armes biologiques ou chimiques, car son armée est, pourrait-on dire, nettement sous-performante », selon Biden.

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