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Arrestations de leaders de l’opposition : Human Rights Watch charge les autorités ivoiriennes



Human Rights Watch (HRW) invite les autorités judiciaires ivoiriennes à libérer les personnes arrêtées arbitrairement.

Le 3 novembre, la police a arrêté 11 membres de l’opposition dans la maison d’Henri Konan Bédié à Abidjan. Huit d’entre eux ont été transférés cette nuit-là à la Direction de la surveillance du territoire (DST), une agence nationale de renseignement qui n’est pas un site de détention autorisé en vertu du droit ivoirien. Ils y ont été détenus et interrogés pendant trois nuits sans accès à un avocat et sans possibilité de communiquer avec les membres de leur famille. Parmi les personnes arrêtées, trois membres du parlement appartenant à l’opposition ont été détenus en garde à vue, mais ont aussi été interrogés à la DST sans la présence d’un avocat.

Les 11 personnes ont toutes été présentées à un juge d’instruction le 6 novembre. Neuf ont depuis été libérées sous caution, alors que deux membres importants du parti politique de Bédié, Maurice Kakou Guikahué et N’dri Pierre Narcisse, sont toujours en détention à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

 

Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de l’opposition et ancien Premier ministre, a été arrêté la nuit du 6 novembre et, d’après son avocat, a été détenu au secret à la DST et interrogé sans possibilité d’être assisté par son avocat. Il a été présenté à un juge d’instruction le 9 novembre et la libération sous caution lui a été refusée.

Aimée Zebeyoux, la Secrétaire d’État chargée des Droits de l’Homme, a déclaré que si certains membres de l’opposition ont été privés de moyens de communication pendant leur détention, il s’agissait d’une « mesure purement préventive [qui] visait à mettre fin aux troubles à l’ordre public » qui ont suivi les déclarations publiques sur la création d’un gouvernement de transition. Aimée Zebeyoux a précisé que Pascal Affi N’Guessan a refusé de faire valoir son droit d’être assisté par un avocat pendant l’interrogatoire, ce que l’avocat de Pascal Affi N’Guessan a démenti lors d’un entretien avec Human Rights Watch.

 

Pascal Affi N’Guessan et les 11 membres de l’opposition arrêtés le 3 novembre ont été accusés de terrorisme, d’atteintes à l’autorité de l’État et de meurtres, entre autres chefs d’inculpation. Richard Adou, procureur de la République, a déclaré le 2 novembre que les chefs d’inculpation sont liés à l’appel par les partis d’opposition à la « désobéissance civile » avant et pendant l’élection et à l’annonce d’un Conseil national de transition.

 

Les avocats des membres de l’opposition ont indiqué que les accusations à leur encontre étaient motivées par des raisons politiques, tandis que des groupes de défense des droits humains ivoiriens ont souligné que l’ingérence de l’exécutif dans les affaires politiques signifie qu’ils ont peu de chances d’avoir un procès équitable. Le gouvernement ivoirien devrait s’abstenir de toute ingérence dans les affaires politiques, a déclaré Human Rights Watch, et les autorités judiciaires ivoiriennes devraient libérer toute personne arrêtée arbitrairement sur la base de son affiliation politique.

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