Threads a été lancé hier en grande pompe avec un record de 30 Millions d’inscriptions en moins de 24 heures. Le réseau social attire principalement les utilisateurs désabusés de Twitter qui auraient déjà créé plus de 95 millions de fils de discussion. Cependant, le succès de la nouvelle plateforme de Meta pourrait lui coûter un procès de la part du groupe XCorp d’Elon Musk.

Un vol de secrets commerciaux en cause

Threads et Twitter se rapprochent énormément et pas que sur le principe du texte. La cause de cette forte ressemblance vient peut-être d’être révélée par Elon Musk qui a adressé une lettre à Mark Zuckerberg par le biais d’un avocat. Dans le courrier, le patron de Twitter accuse notamment Meta d’avoir utilisé la propriété intellectuelle et des secrets commerciaux de son rival.

Pour justifier cette accusation, Elon Musk avance que Meta a embauché des dizaines d’anciens employés de Twitter. De plus, ces derniers auraient toujours accès aux secrets commerciaux de leurs précédents employeurs. Pour rappel, ces personnes avaient été licenciées dès la prise de contrôle d’Elon Musk qui ne manquait pas d’ailleurs de leur rire au nez sur Twitter. Si l’on se réfère à la lettre, les anciens employés auraient donc aidé Meta à mettre Threads en place juste en quelques mois.

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La réponse de Meta n’a pas tardé et elle a été faite via Threads. « Personne dans l’équipe d’ingénierie de Threads n’est un ancien employé de Twitter – ce n’est tout simplement pas une chose. » a notamment déclaré le directeur des communications du groupe.

De la cage de boxe aux tribunaux ?

Elon Musk a effectivement manifesté son désir d’affronter Mark Zuckerberg dans un combat en cage le mois dernier. Les deux ont même réussi à entretenir le buzz autour de l’idée, mais il semble que le combat se soit exporté sur un autre terrain. Au lieu d’une cage de boxe, les deux milliardaires pourraient donc s’affronter au tribunal si Elon Musk met son plan à exécution.

Toutefois, cette menace de poursuite judiciaire peut aussi être un simple coup de pression ou une mise en garde. En effet, Elon Musk est habitué à jouer cette carte comme ce fut le cas avec Microsoft en mai dernier. La société avait été accusée notamment d’utiliser l’API de Twitter de façon abusive. Pour le cas de Threads, il semble que le nouveau propriétaire veuille juste limiter la casse pour l’instant. On peut le remarquer via le contenu de la lettre qui appelle surtout Threads à arrêter de scraper les données de Twitter.

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