Au milieu de l’escalade de la violence dans le nord du Mali, la mission de maintien de la paix de l’ONU accélère son départ du pays, tandis que l’armée malienne intensifie ses efforts pour reprendre le contrôle des bases stratégiques.

La semaine dernière, les camps de Tessalit et d’Aguelhok, situés dans la région de Kidal, ont été libérés dans un contexte particulièrement tendu. Les convois de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont été attaqués à l’engin explosif, causant des blessures parmi les membres de la mission.

Contrainte par les circonstances, la Minusma a été obligée de détruire ou de mettre hors service divers équipements, y compris des véhicules, des munitions et des générateurs, conformément aux règles de l’ONU, faute de pouvoir les emporter. Les groupes séparatistes qui s’opposent à l’avancée de l’armée dans cette région du Mali continuent de multiplier les attaques.

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La semaine à venir sera cruciale, car l’évacuation du camp de Kidal devrait concentrer les tensions. Ce bastion du nord du Mali est le point de convergence de groupes terroristes, de séparatistes et de narcotrafiquants qui s’opposent fermement à l’établissement de l’armée et de l’administration maliennes dans cette vaste région. En début octobre, les Forces Armées Maliennes (FAMA) avaient annoncé être aux portes de Kidal, dans la ville d’Anefis, illustrant ainsi la détermination de l’armée malienne à rétablir son autorité dans cette région instable du pays.

Cette situation met en évidence les défis considérables auxquels sont confrontés les efforts de stabilisation au Mali. Le départ rapide de la Minusma souligne l’urgence de trouver des solutions durables pour assurer la sécurité et la stabilité dans le pays, tout en mettant en lumière l’importance cruciale de la coopération internationale pour atteindre cet objectif.