Les actes repréhensibles continuent de secouer la Côte d’ivoire. Personne ne sait pourquoi avec exactitude, mais cette période post-électorale n’est pas rassurante. Un événement choquant vient de se produire. En effet, des individus ont choisi de s’en prendre à l’église catholique de M’bBatto. Il s’agit d’une localité ayant enregistré ces derniers jours, au moins 3 morts et plusieurs blessés. Ces individus ont profané la grotte mariale d’Assaougoué.

C’est avec étonnement que les fidèles catholiques du département de M’Batto ont constaté ce matin du lundi 16 novembre les dégâts. C’est du moins ce que rapporte la page First Magazine. Les internautes sont sous le choc car les images toucheront sans aucun doute, la sensibilité de tous les chrétiens et surtout des catholiques. Visiblement, les internautes ont été choqués aussi. Les commentaires lus sur les réseaux sociaux montrent clairement que cet événement laisse pantois dans la mesure où rien ne le justifie. Certains pensent que c’est fait à dessein dans le but de manipuler l’opinion.

La région souffrant de tensions ethniques, des internautes évoquent cette piste. Il se peut que ce soit des personnes malintentionnées qui soient à l’origine de ces actes pour faire croire à un début de « guerre religieuse » or des musulmans ne feraient jamais ça. Tout compte fait, un appel à la vigilance a été lancé par plus d’un. Comme l’ont rassuré la plupart des internautes, ces actes seront punis tôt ou tard par Dieu car ce n’est qu’une question de temps.

Quelques jours, il y a eu à M’Batto, une manifestation de l’opposition qui a dégénéré en affrontements intercommunautaires entre Agni (ethnie locale réputée pro-opposition) et Dioula (ethnie du Nord réputée pro-Ouattara). »Ca a commencé par des bagarres locales et ça s’est généralisé à toute la ville », explique Marcel Kamenan, boucher à nos confrères de AFP.

« Le bilan est de six morts. Cinq morts de violences et un mort indirect, une personne décédée d’une hernie étranglée qui n’a pu se rendre à l’hôpital », affirme à l’AFP le directeur de l’hôpital de M’Batto, Jean-Serge Kouassi Kouassi. Il y a eu « 39 blessés, dont 7 graves ».