À peine les élections passées, une nouvelle bataille s’engage sur le front judiciaire au Nigéria, mettant en lumière la contestation du diplôme de Bola Ahmed Tinubu, le chef de l’État actuel, par son adversaire malheureux aux élections présidentielles, Atiku Abubacar.

La controverse tourne autour d’un diplôme présenté par Bola Ahmed Tinubu, affirmant qu’il a été délivré par l’Université d’État de Chicago, dans l’Illinois, en 1979, au nom de l’étudiant Bola A. Tinubu. Le Parti Démocratique Populaire (PDP), auquel est affilié Atiku Abubacar, conteste vigoureusement la validité de ce diplôme et tente de disqualifier l’actuel chef de l’État sur cette base.

L’affaire a pris une dimension internationale lorsque les avocats d’Atiku Abubacar ont saisi la justice américaine pour obtenir une copie certifiée conforme du diplôme en question, ainsi qu’un exemple de diplôme délivré par l’université à l’époque, rédigé dans les mêmes termes et la même police de caractère. Un juge de district de l’Illinois a répondu rapidement à cette requête en ordonnant à l’université de fournir ces documents dans un délai de 48 heures, le 19 septembre.

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Cependant, la situation a évolué rapidement avec l’intervention d’un autre juge américain, saisi en urgence par l’équipe de Bola Ahmed Tinubu. Ce dernier a suspendu l’ordonnance précédente et a accordé aux avocats des deux parties un délai jusqu’au jeudi 28 septembre 2023 pour présenter des arguments supplémentaires.

Cette bataille juridique autour du diplôme de Bola Ahmed Tinubu ajoute un nouveau chapitre à la saga politique au Nigéria, soulignant l’importance des enjeux entourant la présidence de ce pays africain majeur. Les développements ultérieurs seront scrutés de près, car ils pourraient avoir un impact significatif sur la scène politique nigériane. La question de la validité du diplôme de Tinubu, au-delà de son aspect juridique, suscite des interrogations sur l’intégrité des candidats et la transparence du processus électoral dans un pays où la politique est souvent très disputée.