togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

L’UE prévoit un partenariat de 8 milliards d’euros avec l’Égypte

L'Ue Prévoit Un Partenariat De 8 Milliards D'Euros Avec L'Égypte

 

L’Union européenne a annoncé dimanche un accord de partenariat majeur avec l’Égypte, visant à investir 8 milliards d’euros dans divers domaines, dont l’énergie et les migrations. Bien que cet accord offre un soutien financier crucial à l’Égypte, il suscite également des inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme.

Lire aussi : Projet de loi sur les communications électroniques en Côte d’Ivoire : Une menace pour la liberté de la presse?

L’aspect le plus préoccupant pour de nombreux observateurs est l’accent mis sur la gestion des migrations. Alors que la pression économique, les conflits et l’instabilité dans les pays voisins continuent de sévir, les craintes s’intensifient quant à une éventuelle augmentation du flux migratoire vers les côtes européennes. Bien que l’Égypte ne soit pas traditionnellement considérée comme une plaque tournante majeure pour les passeurs et les trafiquants d’êtres humains opérant en Méditerranée, elle est néanmoins confrontée à des pressions migratoires croissantes, exacerbées par les tensions régionales, y compris les conflits entre Israël et le Hamas.

Le President Egyptien Abdel Fattah Al Sissi Rencontre La Presidente De La Commission Europeenne Ursula Von Der Leyen Au Palais Presidentiel Ittihadiya Au Caire
 

Ce partenariat financier, étalé jusqu’en 2027, est perçu comme une bouffée d’oxygène pour l’économie égyptienne, qui traverse actuellement une crise sans précédent. En plus de l’accord avec l’UE, l’Égypte a déjà bénéficié d’un soutien financier substantiel des Émirats arabes unis, avec une injection de 35 milliards de dollars.

La signature de cet accord est prévue lors d’une visite de haut niveau, incluant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et des dirigeants de plusieurs pays européens. Cela dénote l’importance stratégique que l’UE accorde à ses relations avec l’Égypte, non seulement en termes économiques, mais aussi en matière de gestion des migrations et de stabilité régionale.