L’Afrique, après 60 ans, demeure un désastre économique, malgré l’aide la BAD, la Banque Mondiale, du FMI, de l’UE ou la Chine.

Malgré la BAD, malgré la Banque Mondiale, malgré le FMI, malgré l’UE ou la Chine, l’Afrique, après 60 ans, demeure un désastre économique, incapable de nourrir sa population, de lui assurer des soins de santé, une éducation, un emploi et un logement convenables. Et ça va de mal en pire. C’est ça mon problème.

Comment faire travailler la jeunesse africaine pour transformer l’immense potentiel dont la nature a généreusement doté notre continent, C’est ça le défi.

Déverser sur Elle, périodiquement des tonnes de dollars ou d’euros ne résoudra jamais le problème.

Quand en juin 2001, le chef de délégation du FMI m’a demandé, combien allait coûter le plan de réforme de la Douane ivoirienne que je venais de lui exposer et que je lui ai répondu zéro franc, il m’a sans doute pris pour un utopiste. Et pourtant, avec zéro franc, nous sommes passés de moins-value à plusieurs milliards de plus-value.

Vous ne me croyez pas? Ce n’est pas grave. Mais des Burkinabés débarquent régulièrement en Côte d’Ivoire avec 500 francs en poche. Et dix ans après, ils sont millionnaires. Entre parenthèses, avant que les Ivoiriphobes de dimanche ne me tombent dessus, je tiens à préciser que pour moi, le peuple Burkinabé est un exemple et non un ennemi que Dieu nous envoie tous les jours!

Alors, encore une fois, nous n’avons pas un problème d’argent, mais un problème de vision et de gouvernance.

Le travail, ce n’est pas une option.