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Scandale au Soudan du Sud : Les partis d’opposition dénoncent des frais d’enregistrement « exorbitants »



Des partis d’opposition au Soudan du Sud ont exprimé leur indignation face aux frais d’enregistrement jugés « exorbitants » imposés par le Conseil des partis politiques du pays. Cette mesure, qui exige désormais 50 000 dollars pour l’enregistrement des partis, a suscité un tollé parmi les opposants politiques.

Selon Gai Chol Pol, président du Forum du peuple uni, ces frais sont injustifiables et vont à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie et de la participation politique équitable. Lors d’un rassemblement devant le Conseil des partis politiques à Juba, la capitale, des membres de 14 partis politiques ont exprimé leur mécontentement et ont demandé des frais d’enregistrement plus raisonnables.

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Cette décision intervient à un moment crucial pour le Soudan du Sud, alors qu’il se prépare pour ses premières élections depuis son indépendance en 2011. Malgré la signature d’un accord de paix en 2018, le pays reste confronté à des défis majeurs, notamment une instabilité politique persistante et des tensions ethniques.

La guerre civile qui a sévi de 2013 à 2018 entre les factions dirigées par Riek Machar et Salva Kiir a laissé des cicatrices profondes dans le tissu social du pays, avec des centaines de milliers de morts et des millions de personnes déplacées. Bien que l’accord de paix de 2018 ait établi un gouvernement d’unité nationale, les dissensions entre Machar et Kiir subsistent, retardant la mise en œuvre de nombreuses initiatives clés.

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Face à cette situation, les partis politiques d’opposition craignent que des frais d’enregistrement excessifs ne fassent obstacle à une participation démocratique aux élections à venir. Riek Machar a même évoqué la possibilité d’un boycott électoral si les conditions préalables de l’accord de paix ne sont pas respectées.

Pendant ce temps, le président Salva Kiir a rencontré l’envoyé spécial de l’ONU pour discuter du processus électoral. Kiir a souligné l’importance des élections pour l’avenir du pays, insistant sur la nécessité d’une coopération entre toutes les parties pour assurer un processus électoral transparent et fluide.

Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont déjà fragiles, l’imposition de frais d’enregistrement prohibitifs pour les partis politiques risque d’exacerber les tensions et de compromettre la crédibilité des élections à venir au Soudan du Sud.

 

 

 

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