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En Tunisie, les jeunes de plus en plus désabusés

La jeunesse tunisienne est confrontée à de nombreux défis et se retrouve de plus en plus désabusée. La situation économique difficile, le chômage élevé et les opportunités limitées ont conduit de nombreux jeunes à perdre espoir en un avenir meilleur.

Malgré la révolution de 2011 et la chute du régime autoritaire de Ben Ali, les attentes de la jeunesse tunisienne ne se sont pas réalisées. Le taux de chômage des jeunes, qui atteint près de 35%, est l’un des plus élevés de la région. De nombreux diplômés universitaires se retrouvent sans emploi, confrontés à la frustration de ne pas pouvoir utiliser leurs compétences et connaissances.

Les effets de la pandémie de Covid-19 ont également eu un impact dévastateur sur la situation économique du pays, aggravant la situation déjà précaire de la jeunesse tunisienne. Les entreprises ont fermé, les opportunités d’emploi se sont réduites et de nombreux jeunes ont été contraints de quitter le pays à la recherche de meilleures perspectives ailleurs.

Ces difficultés économiques ont également engendré une crise sociale, avec une augmentation de l’insécurité, des tensions ethno-religieuses et des manifestations. Les jeunes se sentent marginalisés et exclus de la prise de décision politique, ce qui alimente leur sentiment de désillusion et de désespoir.

Face à cette désillusion grandissante, de nombreuses solutions doivent être trouvées pour redonner espoir et perspectives à la jeunesse tunisienne. Il est crucial d’investir dans l’éducation, la formation professionnelle et l’esprit d’entrepreneuriat pour créer des opportunités d’emploi et d’auto-emploi. De plus, des efforts doivent être déployés pour promouvoir la participation des jeunes dans les processus de prise de décision et leur donner une voix dans les affaires publiques.

La Tunisie a un énorme potentiel dans sa jeunesse, qui représente plus de 30% de la population totale du pays. Il est impératif de capitaliser sur ce potentiel en fournissant des moyens concrets pour que les jeunes puissent s’engager dans la construction d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour le pays.

Il est temps de reconnaître le désarroi des jeunes Tunisiens et de travailler ensemble pour trouver des solutions durables. En investissant dans la jeunesse, l’avenir de la Tunisie peut être radieux et résolument optimiste.

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