Lundi, une annonce d’envergure a émergé lors de la 46e réunion des chefs d’État et de Gouvernement de la CARICOM : le Bénin envisage d’envoyer 2000 soldats en Haïti dans le cadre de la Mission multinationale de Soutien à la Sécurité. Cette décision majeure a été officiellement dévoilée par l’Ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield.

La réunion, qui a débuté dimanche au Guyana avec la participation du Premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, a été le théâtre de discussions cruciales sur la situation sécuritaire précaire en Haïti. En octobre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé l’envoi d’une mission multinationale d’appui à la sécurité pour renforcer opérationnellement la Police nationale d’Haïti, dépassée par la violence des gangs criminels.

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Le Kenya a pris la tête de cette mission et a déjà mobilisé 1000 soldats. L’annonce du Bénin d’envoyer 2000 soldats supplémentaires témoigne de l’ampleur de l’engagement international pour aider Haïti à surmonter les défis sécuritaires et à créer des conditions propices à la tenue d’élections libres.

Haïti se débat actuellement dans un climat de violences perpétrées par des bandes armées, entraînant un exode massif de sa population. Près de 3 millions d’enfants, parmi la moitié des habitants du pays, ont désespérément besoin d’aide humanitaire selon les Nations unies.

Le geste du Bénin reflète une solidarité régionale et internationale face à la crise haïtienne. Alors que le Kenya a déjà fait un pas significatif en fournissant 1000 soldats, l’engagement du Bénin renforce davantage l’espoir de stabiliser la situation et de répondre aux besoins urgents de la population haïtienne.

Cette mission conjointe souligne l’importance accordée par la communauté internationale à la restauration de la sécurité en Haïti et à la création d’un environnement propice à la démocratie par le biais d’élections libres.