Depuis le déclenchement du conflit israélo-palestinien le 7 octobre, l’Afrique du Sud joue un rôle actif dans la recherche d’une solution pacifique et d’un cessez-le-feu. La ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, s’est démarquée comme une ardente défenseure de ces résolutions.

Pandor a révélé qu’elle avait personnellement téléphoné au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, le mois dernier, en raison d’obstacles techniques du côté palestinien. Elle a expliqué que des problèmes de connexion et d’autres obstacles, causés par le blocus israélien de Gaza, entravaient les appels internationaux. La ministre a précisé qu’elle n’avait pas exprimé de soutien aux actions du 7 octobre et qu’elle n’approuvait aucune des atrocités commises par le Hamas, soulignant que le Hamas est un gouvernement dans la bande de Gaza.

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Lors d’une récente audience plénière du Parlement national, Pandor a réaffirmé son engagement en faveur de la cessation des hostilités et de l’ouverture de couloirs sûrs pour l’aide humanitaire, soulignant le rôle crucial de l’Afrique du Sud dans la résolution des crises mondiales.

Face aux critiques du parti Alliance démocratique, qui accusait la ministre d’avoir détruit la confiance en parlant au dirigeant palestinien, Pandor a répliqué en soulignant que la qualifier d' »amie terroriste du Hamas » était un mensonge absolu et n’aurait aucun effet sur elle.

La ministre a réitéré son soutien au peuple palestinien, soulignant que les événements actuels à Gaza rappellent les expériences vécues par les Sud-Africains noirs pendant l’apartheid. Pandor a souligné la frustration mondiale face à l’inaction contre les atrocités, établissant un parallèle avec les manifestations mondiales lors de l’apartheid en Afrique du Sud.