Le processus de retrait des forces américaines du Niger, qui a débuté récemment, devrait se conclure « au plus tard » le 15 septembre 2024, selon un communiqué conjoint publié par les deux pays le dimanche 19 mai 2024. Cet accord de désengagement a été signé par le ministre nigérien de la Défense, Salifou Modi, et le sous-secrétaire américain à la Défense chargé des Opérations spéciales et des conflits de faible intensité, Christopher Maier.

Après plusieurs jours de discussions à Niamey entre une délégation du département américain de la Défense et leurs homologues nigériens, un consensus a été atteint sur les modalités de ce retrait, réalisé en toute transparence et dans un esprit de respect mutuel.

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Les deux parties ont souligné que ce désengagement militaire n’affecterait pas les relations de développement entre les États-Unis et le Niger. En effet, la coopération américaine pour l’aide au développement se poursuivra avec la mise en place d’un nouvel accord d’un montant de près de 500 millions de dollars sur trois ans, selon le ministère nigérien des Affaires étrangères.

Ce retrait s’inscrit dans un contexte de révision des accords bilatéraux par les autorités nigériennes. En mars 2024, les militaires au pouvoir à Niamey avaient dénoncé l’accord de coopération militaire avec Washington, qui incluait l’exploitation d’une base de drones dans le pays. Malgré cette réorientation stratégique, les deux nations ont réaffirmé leur engagement à maintenir des relations constructives et à poursuivre leur collaboration dans des domaines d’intérêt commun, notamment le développement.

Ainsi, tandis que le retrait des troupes américaines se poursuit, le Niger et les États-Unis restent déterminés à renforcer leurs liens dans des secteurs non militaires, assurant la stabilité et le progrès dans la région.