togopapel Publicité 2 doingbuzz echowebafrique asso afritogo

La CEDEAO annonce un sommet extraordinaire pour sauver le Mali

Sommet De Cedeao Doingbuzz

La crise politique malienne est loin de finir très tôt. Cinq chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest peinent à calmer le jeu. Réunis jeudi 23 juillet à Bamako, ces chefs d’Etat n’ont pas pu parvenir à faire accepter l’opposition malienne leurs propositions de sortir de crise. Mais ils restent toujours « optimistes ». Ils se retrouveront lundi 27 juillet en un sommet extraordinaire de la CEDEAO par une visioconférence.

Lire aussi : LE VIOL D’UNE SÉNÉGALAISE DE 10 ANS À LA MECQUE PRÉOCCUPE LES AUTORITÉS CONSULAIRES DE DJEDDAH  

Malgré les démarches entreprises par la CEDAEO, la figure centrale de la contestation l’imam Mahmoud Dicko et ses siens ne lâchent pas. Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) martèle sa décision qui celle de la démission du chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK ».

 

« Rien n’a bougé pour le moment », a déclaré l’imam Mahmoud Dicko. « Si vraiment c’est à cause de cela qu’ils se sont réunis, je pense que rien n’a été fait », a-t-il ajouté, après avoir rencontré les présidents Muhammadu Buhari du Nigeria, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal, venus appuyer les efforts de médiation de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

Visiblement, l’opposition du Président IBK ne compte pas jusqu’alors céder. Elle garde sa position ce qui est selon les observateurs normal, car c’est son droit de contester, mais tôt ou tard ils vont nécessairement se réunir pour trouver une issue de sortir de crise.

Lire aussi : Les Évêques du Togo s’insurgent contre les « élèves pornographes »

Mais du côté de l’imam Mahmoud Dicko, c’est un peuple qui est débout pour une cause donc la flamme de contestation reste allumée jusqu’à l’obtention des résultats.

 

« Nous sommes un peuple debout, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir en martyr que de mourir en traître. Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l’ont pas perdue pour rien », a précisé le chef religieux de 66 ans, l’une des voix les plus influentes du Mali et bête noire du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK ».

 

Pour certains analystes, la CEDEAO n’est pas au Mali pour l’intérêt de la population malienne mais pour sauver leur collègue en difficultés, comme cela a été au Togo. C’est la raison pour laquelle l’opposition malienne refuse. Par contre, d’autres croient que la démarche de la CEDEAO est salutaire. Puisque ça serait anormal selon eux que cette institution de  taille joue au mutisme.

 

Lire aussi : EDOUARD PHILIPPE : CE LOOK TROP DÉCONTRACTÉ DE CHRISTOPHE CASTANER QUI L’A AGACÉ