Le Vatican a exprimé sa déception face à certaines scènes de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO de Paris 2024), les qualifiant d’irrespectueuses des croyances chrétiennes. La déclaration, publiée le 3 août 2024, mettait en évidence les inquiétudes concernant un segment qui, selon certains critiques, parodiait la Cène avec des travestis et des drag queens.

La cérémonie d’ouverture, diffusée dans le monde entier, comprenait une scène interprétée par certains comme une moquerie de la Cène du Christ. Cette représentation a suscité une réaction immédiate, notamment parmi les groupes traditionalistes et d’extrême droite. Les organisateurs ont défendu le segment, affirmant qu’il était inspiré d’un tableau représentant un banquet autour du dieu grec Dionysos, conservé dans un musée de Dijon.

Réponse du Vatican quant à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024

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La déclaration du Saint-Siège a souligné l’importance du respect des convictions religieuses, en particulier lors d’un événement qui vise à unifier les peuples du monde entier.

« Dans un événement prestigieux où le monde entier se rassemble autour de valeurs communes, il ne devrait pas y avoir d’allusions ridiculisant les convictions religieuses de nombreuses personnes« , a affirmé le Saint-Siège. Il a souligné que si la liberté d’expression est fondamentale, elle doit être contrebalancée par le respect d’autrui.

Réactions mondiales

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La controverse a suscité des réactions de la part de diverses personnalités internationales. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé son intention d’appeler le pape François pour condamner la cérémonie, la qualifiant d' »immoralité envers les chrétiens ». De même, l’ancien président américain Donald Trump, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, et plusieurs évêques français ont également exprimé leur désapprobation.

Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, a défendu la représentation, affirmant que son intention était « d’envoyer un message d’amour, un message d’inclusion ». Malgré les réactions négatives, il a maintenu que la représentation visait à célébrer la diversité et l’inclusion, et non à offenser.