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Ebola, un cas entre la Guinée et la Côte d’Ivoire



Alors que la Côte d’Ivoire a annoncé que son premier cas de la maladie à virus Ebola a été importé, notamment une patiente originaire de la Guinée, les autorités sanitaires guinéennes émettent de sérieux doute quant à la véracité de cette thèse, preuves à l’appui.

C’est le 14 août 2021 que les autorités sanitaires de la Côte d’Ivoire ont annoncé la présence sur leur sol d’un premier cas de la maladie à virus Ebola. Il avait été indiqué qu’il s’agissait d’une guinéenne en provenance de Labé, en moyenne Guinée. Après avoir retracé le parcours de la victime, les autorités sanitaires ivoiriennes avaient lancé la recherche d’au moins 70 personnes, susceptibles d’être des contacts de la patient ou des constats des personnes qui ont été en contact de la patiente.

La Côte d’Ivoire a ainsi lancé la traque des potentiels vecteurs de la maladie à virus Ebola, sur la base de la patiente zéro qu’est la Guinéenne. Seulement, du côté de la Guinée, les questions fusent. C’est même des doutes qui sont émis quant à la véracité des déclarations des autorités sanitaires ivoiriennes sur l’origine de ce cas importé de la Guinée. C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué de la direction générale de l’ NSS (Agence nationale pour la sécurité sanitaire) de la Guinée.

« La préfecture de Labé, qui a été le lieu de départ de la jeune fille, n’a jamais enregistré de cas d’Ebola durant les trois épidémies survenues en Guinée. De plus, aucun contact n’a développé la maladie jusqu’à maintenant. Dans sa famille à Labé, il n’y a pas eu de cas suspect. L’équipe qui est partie assister nos collègues ivoiriens dans la prise en charge en Côte d’Ivoire qui est arrivée depuis le 16 août, n’a pas pu avoir accès à notre sœur qui a été isolée. Le refus de l’accès à cette malade a augmenté le niveau de réserve des autorités sanitaires de la Guinée », a pointé l’ANSS.

Mieux, à Labé, d’où est censée provenir la malade, les autorités sont formelles : « depuis plus de 12 jours, aucun des contacts n’a développé un signe. C’est pour cela qu’on est en train de s’interroger sur la véracité de ce cas, parce que la façon dont on a connu Ebola dans les temps, ce n’est pas comme ça que ça se développe. Avant, les contacts directs étaient toujours malades… Si au bout de 21 jours, aucun contact ne développe la maladie y compris le convoyeur qui est resté avec elle jusqu’au niveau de l’hôpital, où la dame a été reçue, peut-être qu’on va revoir encore de quelle forme d’Ebola la dame est atteinte ».

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