《Ils sont à zéro but, mais face à nous, ils vont perdre cette invincibilité 》, a déclaré Aristide BANCÉ avant la demi- finale contre l’ Égypte. Après une vingtaine de tirs, c’est BANCÉ qui a réussi à perforer le mur en béton armé des PHARAONS , dans un enchaînement robotique: amorti de la poitrine, reprise de volée, but. BANCÉ aura été à chaque prise de balle, la perceuse du bloc égyptien et a relancé les ÉTALONS dans la course à la 73 ème minute.

Comment donc comprendre que le sélectionneur DUARTE sorte l’attaquant qui créait tous les problèmes aux défenseurs pour faire entrer un fantôme tel Alain TRAORÉ qui ne servait à rien?
Contre l’ Égypte, l’ adversaire joue,se crée des occasions, dribble, court, tire fort. À la fin, LES PHARAONS arrivent au bout du chemin. Lors de la demi-finale de la CAN en 1998, les Burkinabè s’étaient découragés de venir se cogner sur la fondation des pyramides et avaient été éliminés par 2 buts à 0.

En sept confrontations entre les deux nations, les PHARAONS sont montés sur le dos des ÉTALONS à cinq reprises et deux nuls. Et pour cette 7 ème confrontation plus prolongation, les PHARAONS 7 fois champions d’ Afrique, sont montés suŕ LES ÉTALONS avec les TALONS, en passant par l’escalier des tirs au but.
Match des gardiens dans le match, Hervé KOFFI , 20 ans, première participation à la CAN, contre son père Essam EL HADARY, 44 ans, 7 participations à la CAN, dont 4 trophées, 3 fois élu meilleur gardien de la compétition.

Et c’est encore le vieux père qui qualifie l’ Égypte pour la 6 ème fois en finale, en arrêtant deux penalties dont celui de son fils Hervé KOFFI qui croyait le défier. Comme le dit un proverbe africain : 《 on n’apprend pas à un vieux singe à monter sur l’arbre 》.
J. REMY NGONO
Ils vont nous manquer.