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Haïti / Assassinat de Jovenel Moïse : le juge d’instruction se dessaisit du dossier



Retour à la case départ dans l’affaire de l’assassinat du président Jovenel Moise. Le juge haïtien Mathieu Chanlatte, choisi pour prendre en charge le dossier a démissionné de l’enquête. Le magistrat a évoqué des raisons personnelles pour justifier son désistement, dans une lettre qui porte sa signature et le cachet du tribunal, ce vendredi 13 août.

La lettre, obtenue par la rédaction Voa News, indique que le juge Mathieu Chanlatte renvoie le dossier de l’assassinat du président Jovenel Moïse au doyen du tribunal civil de Port-au-Prince. Il se joint à la liste restreinte des juges choisis pour superviser l’affaire qui avaient précédemment refusé cette opportunité après avoir reçu des menaces de mort.

Pourtant, le doyen, le magistrat Bernard Saint-Vil, a annoncé lundi que la sécurité avait été renforcée pour le juge peu après avoir nommé Chanlatte. L’affaire est désormais du ressort du ministère haïtien de la Justice.

Pour mémoire, Jovenel Moïse a été assassiné le 7 juillet à l’intérieur de sa maison dans une banlieue luxueuse de la capitale, Port-au-Prince. Sa femme, Martine Moise, a été gravement blessée et évacuée à Miami, en Floride, où elle a été soignée.

La porte-parole de la police nationale, Marie-Michelle Verrier, a déclaré en début de semaine que la police avait arrêté 44 personnes en relation avec ce crime. Elle a aussi indiqué avoir saisi des armes, des munitions et de l’argent liquide en devises américaines et haïtiennes.

« Parmi eux se trouvent 18 Colombiens, quatre Américains d’origine haïtienne et 22 Haïtiens », a déclaré Verrier lundi lors d’une conférence de presse. Et d’ajouter : « Parmi ces 22 Haïtiens, il y a 20 officiers de police ».

Le gouvernement haïtien sollicite l’appui de l’ONU

Le ministre haïtien des Affaires étrangères, Claude Joseph, a exprimé son inquiétude quant à la capacité du système judiciaire du pays à poursuivre adéquatement l’affaire. Il a adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU afin de demander l’ouverture d’une enquête internationale sur l’assassinat de Jovenel Moïse.

« Je tiens à souligner les limites, les faiblesses et le manque d’expérience du système judiciaire haïtien dans le traitement de cas d’une telle complexité, qui ont entraîné de sérieux doutes quant à la capacité, d’une part, de mener à bien cette enquête de manière juste et, d’autre part, de trouver et de traduire en justice les responsables », a écrit Claude Joseph à Antonio Guterres.

 

« Nous avons reçu la lettre … qui demandait une assistance dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse et la poursuite des responsables. Nous examinons la lettre et nous y répondrons », a déclaré le porte-parole de l’ONU à Voa News.

La lettre demande également la création d’un tribunal international. Il faut aussi noter que des représentants des forces de l’ordre américaines du ministère de la Justice et du ministère de la Sécurité intérieure aident Haïti dans son enquête.

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