La directrice générale du Fonds monétaire international a déclaré mardi que le changement climatique peut créer « d’excellentes opportunités » pour le secteur privé en Afrique. L’investissement dans l’économie à faible émission de carbone peut créer des emplois.

« L’Afrique est affectée de manière disproportionnée par les événements climatiques » tels que les sécheresses, les inondations et l’érosion côtière », a reconnu Kristalina Georgieva.

S’exprimant en Égypte, qui accueille le sommet sur le climat de la COP 27, Georgieva a fait savoir que le réchauffement crée la faim, augmente le risque de famine et conduit même à l’insécurité « pour le continent, mais aussi pour le reste du monde ».

Des dizaines de présidents, de même que des milliers de diplomates, de négociateurs sur le climat, de chefs d’entreprise, d’activistes et de journalistes se sont rendus dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh pour prendre part aux discussions et négociations prévues jusqu’au 18 novembre.

« Les emplois dans les énergies renouvelables sont beaucoup plus nombreux et mieux rémunérés que les emplois traditionnels dans les mines de charbon », a précisé Georgieva.

Les commentaires de Georgieva interviennent alors qu’elle a assisté à un événement visant à accélérer l’adaptation en Afrique.

Patrick V. Verkooijen, PDG du Centre mondial sur l’adaptation, affirme qu’il existe un déficit de financement de l’adaptation de 40 milliards de dollars pour l’Afrique.

Cela « signifie la perte de vies, la perte de moyens de subsistance et la dépréciation économique », a ajouté Verkooijen.

Des actions fortes sont attendues du moment où l’Afrique avec des pollutions très faibles, souffre énormément des changements climatiques.

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