Affaire Ahmed Bakayoko baron de la drogue/l’activiste Kyria Doukouré met en garde Vincent Tohi bi: « Ne faites pas comme Ben Yamed »

Depuis le décès le 10 mars 2021 du Premier ministre Ivoirien, Ahmed Bakayoko, son ex-collaborateur, Vincent Tohi bi Irié, par ailleurs, ex-préfet d’Abidjan, publie des anecdotes sur sa page Facebook.

Il ne passe pas un jour depuis le 12 mars sans que l’ancien directeur de cabinet de HAMBAK ne fasse des révélations sur son ex-patron. Aujourd’hui, il est revenu sur l’affaire de la Drogue dont Ahmed Bakayoko était accusé d’en être le baron.

Cette histoire avait fait la Une de tous les médias en terre éburnie et même hors de la Côte d’Ivoire. En mai 2020, une série d’article est paru sur le site d’investigation VICE dans lequel l’ancien Ministre d’État ivoirien, Ministre de la Défense Hamed Bakayoko est identifié comme étant le baron du trafic de drogue en Côte d’Ivoire.

Ces conclusions avaient été livrées dans des articles publiés en anglais le 20 janvier 2020 dans le Premium Times et sur le site Vice.Fr, et dont les 3 premiers éléments ont été diffusés depuis fin mai 2020. En tout cas, cette affaire avait fait couler beaucoup d’encre. L’article le plus lu était celui de l’activiste Kyria Doukouré sur les réseaux sociaux. Cette dernière avait dans l’une de ses chroniques accusé le ministre en s’appuyant sur les enquêtes d’investigation VICE.

Décédé la semaine dernière, son ancien directeur de cabinet dans sa chronique « hommages à Hambak », a raconté une anecdote sur sa page Facebook concernant le scandale de la drogue impliquant Ahmed Bakoyoko. « Tohbi, tu as été avec moi toutes ces années. Tu rentres dans mon bureau 20 fois par jour, on est en relation permanente, tu crois que j’ai pu faire ça ? ». Je suis choqué par la question. Ça, ce n’est pas Hamed Bakayoko que je connais. »Ce que je crois en ce moment précis n’est pas important, les réseaux sont en feu… « Il m’interrompt tout sec et d’une voix très calme, il reprend : » Tohbi, est-ce que tu crois ce qui se raconte ? ».Il s’en suit un long silence : « il s’est toujours raconté des choses sur moi sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais réagi. Mais cette fois, ils sont allés trop loin, » peut-on lire sur la page de l’ancien préfet d’Abidjan posté depuis ce mardi 16 mars matin.

Des révélations beaucoup trop sensibles et sans précisons selon la cyber-activiste, Kyria Doukouré qui dans la foulée a mis en garde Vincent Tohi bi Irié. « Attention à la prose de trop M. le Préfet. N’ouvrez pas à nouveau le dossier relatif au trafic de drogue de votre ancien patron. Ça pourrait éclabousser beaucoup de monde dans cette période de deuil. D’ailleurs, je note dans votre témoignage qu’il vous pose deux fois la question de savoir si vous le croyez capable de se livrer à un trafic de drogue et qu’à deux reprises vous évitez de répondre à ses questions. C’est intelligent de votre part, » a-t-elle prévenue…

Poursuivant, l’activiste invite l’ex-préfet a ne pas faire comme le directeur de publication de Jeune Afrique, Ben Yahmed. « Ne faites pas comme Ben Yamed qui le premier, parle de Nestor avant de se débattre comme un beau diable suite aux colères de la présidence. Laissons Hamed Bakayoko être mis en terre. On parlera par la suite. S’il le faut« , a conseillée Kyria Doukouré.

En effet, Ben Yahmed, ami et un très proche du défunt ministre est accusé depuis par les activistes d’être un corrompu qui refuse de confirmer les allégations concernant un possible empoisonnement du ministre Ahmed Bakayoko. Surtout que ce dernier avait récemment publié sur Jeune Afrique les derniers instants du Golden Boy à travers quelques révélations qui ont permis aux activistes d’ouvrir cette « boite de Pandore ». Disons que, ses révélations ont fait la Une des médias et réseaux sociaux…