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Vladimir Poutine prêt à revenir à l’accord céréalier avec l’Ukraine : Conditions cruciales pour une réconciliation

Vladimir Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a récemment annoncé que la Russie était disposée à renouer avec l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes sous certaines conditions. Cependant, le chef d’État a souligné que ces conditions devaient être pleinement satisfaites pour que la prolongation de l’accord ait un sens.

Cette déclaration intervient après que la Russie ait décidé de ne pas prolonger l’accord, invoquant des préoccupations liées aux sanctions et à d’autres enjeux.

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Conditions cruciales pour le retour de la Russie à l’accord

Vladimir Poutine a été catégorique quant aux conditions requises pour que la Russie réintègre l’accord céréalier avec l’Ukraine. Le président russe insiste pour que toutes les conditions liées à la participation de la Russie à cet accord soient prises en compte et entièrement réalisées, sans exception.

Parmi ces conditions, la Russie réclame la reconnexion des banques et institutions financières russes au système bancaire international SWIFT, dont elles ont été exclues depuis le début de l’offensive en Ukraine en 2022. De plus, le gouvernement russe demande la reprise du fonctionnement du pipeline reliant Togliatti à Odessa, un élément crucial pour l’exportation d’ammoniac, un composant essentiel des engrais. Ce pipeline est hors service depuis le conflit et a subi une explosion attribuée à Kiev par Moscou en juin.

En outre, le secteur agricole russe est confronté à des défis majeurs, notamment des problèmes d’approvisionnement en pièces détachées pour les machines et l’industrie, ainsi que des difficultés d’assurance pour les navires.

Critiques envers l’accord céréalier

Le président Poutine a exprimé des critiques sévères envers l’accord céréalier existant entre la Russie et l’Ukraine. Selon lui, l’accord a entraîné des pertes financières importantes pour les agriculteurs russes, évaluées à 1,2 milliard de dollars, ainsi qu’une baisse de rentabilité des exportations.

Il a également accusé les pays occidentaux d’avoir abusé de cet accord pour des fins de chantage politique et de profit pour les multinationales et les spéculateurs sur le marché mondial des céréales. Cette situation a conduit à une remise en question du bien-fondé de cet accord et a renforcé la position russe sur la nécessité de conditions plus favorables.