Des autopsies ont été pratiquées sur les cadavres exhumés des membres d’une secte qui observait un jeûne extrême dans une forêt de l’est du Kenya. Les résultats sont choquants : des organes manquaient sur certains des corps. Un document judiciaire évoque « un trafic d’organes humains bien coordonné impliquant plusieurs acteurs ». Les autorités ont déjà arrêté le chef de la secte et ont annoncé qu’il sera poursuivi pour « terrorisme ».

Les autopsies pratiquées sur 112 corps ont montré que la plupart des victimes sont mortes de faim, probablement après avoir suivi les prêches de Paul Mackenzie, pasteur autoproclamé de l’Eglise Internationale de Bonne Nouvelle, qui prônait de jeûner « pour rencontrer le Christ ». Cependant, certaines victimes, dont des enfants, ont été étranglées, battues ou étouffées, selon le chef des opérations médico-légales, Johansen Oduor.

Les recherches de corps et de fosses communes avaient été suspendues depuis plusieurs jours en raison du mauvais temps, mais ont repris mardi dans la forêt de Shakahola. Les autorités continuent leur enquête pour trouver tous les corps et poursuivre les responsables.

Les événements choquants qui se sont produits dans cette secte rappellent que la manipulation mentale peut être mortelle. Les membres étaient persuadés qu’ils jeûnaient pour rencontrer le Christ, mais en réalité, ils suivaient des enseignements dangereux qui ont conduit à leur mort. Il est important de rester vigilant face aux groupes qui prônent des idées extrêmes et de rechercher l’aide des autorités si nécessaire.

Les événements tragiques de cette secte sont un rappel que la manipulation mentale peut être mortelle et qu’il est important de rester vigilant face aux groupes qui prônent des idées extrêmes.