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Ousmane Sonko met en garde contre le chaos si sa candidature est empêchée au Sénégal

Le Parti De Ousmane Sonko Dissous Par Le Gouvernement Sénégalais

Dans sa première prise de parole depuis l’annonce du président Macky Sall selon laquelle il ne briguerait pas un troisième mandat, l’opposant sénégalais Ousmane Sonko a promis des élections dans un « chaos indescriptible » si sa candidature à la présidentielle de 2024 était empêchée.

Lors d’une interview sur la chaîne France 24, Ousmane Sonko a prévenu que s’il était empêché de se présenter par des manœuvres judiciaires, il n’y aurait pas d’élections paisibles au Sénégal.

Il a déclaré : « Il n’y aura pas d’élection dans ce pays, ou alors ce sera dans un chaos indescriptible si par des combines judiciaires le président Macky Sall voulait empêcher ma candidature ».

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La condamnation de Sonko et les troubles qui ont secoué le pays

Ousmane Sonko, qui est le principal opposant du président Sall, a été condamné il y a un mois à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs, ce qui le rend actuellement inéligible. Cette condamnation a entraîné des troubles violents au Sénégal au début du mois de juin, avec 16 morts selon les autorités et une trentaine selon l’opposition.

Selon Ousmane Sonko, le président Sall a renoncé à se présenter pour un troisième mandat « non pas parce qu’il est un démocrate », mais en raison de la pression populaire et internationale. Il estime qu’il n’y a pas lieu de le féliciter pour cette décision.

Sonko réclame des élections libres et inclusives

Malgré les efforts du pouvoir pour l’éliminer de la course présidentielle, le leader du parti Pastef s’est dit prêt à pardonner et à « oublier » s’il peut participer à l’élection. Il a également réclamé des élections « libres », « transparentes » et « inclusives ».

Ousmane Sonko a déclaré qu’il n’y avait eu aucun contact « officiel » ou « officieux » entre lui et le président Sall. Il a souligné sa volonté de faire des sacrifices pour apaiser le pays, mais a rappelé qu’il ne discuterait pas « le couteau sous la gorge ».

Le leader de l’opposition est actuellement bloqué chez lui à Dakar par les forces de sécurité, se considérant comme « séquestré » depuis le 28 mai.