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Opposition à la tenue de la Présidentielle : le plan de WADE en trois étapes

L’ancien président de la République, Abdoulaye Wade  dont le fils, Karim, a été recalé par le Conseil constitutionnel, est très déterminé pour que cette élection ne se tienne pas à la date indiquée. 

Dans une vidéo transmise, hier,  par son parti, il a indiqué trois actes que lui et ses alliés vont poser pour empêcher le déroulement du vote dont le premier sera posé durant le temps de la campagne électorale. «Sur la base de nos principes, nous sommes en train de travailler sur un programme d’action qui se déroulera en trois phases : Un d’ici le 23 février, action dans la journée du 24 février et action au delà du 24 février c’est-à-dire la proclamation des résultats. Ce programme sera discuté entre les partis du Front et les autres partis qui nous rejoindront. Je précise que son objectif, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de scrutin fondé sur des principes de violation des règles les plus élémentaires de la démocratie.  Je précise que notre action sera pacifique et respectueuse de la loi et des règlements. Mais qu’il soit bien entendu que nous exercerons nos droits sans aucune concession», souligne l’ancien chef de l’Etat. Qui n’écarte pas une discussion avec Macky pour repousser la date de l’élection. «Si Macky Sall prend des dispositions pour une élection normale, le Sénégal pourra s’offrir des élections et que le vainqueur gagne. Sous cette réserve, l’opposition est prête à définir avec Macky Sall une carte électorale qui n’est pas celle qu’il veut nous imposer et si cela est nécessaire le renvoi des élections et nous discuterons avec lui», soutient-il. Puis, d’ajouter : «L’élection programmée par Macky Sall est déjà verrouillée depuis l’élimination par lui-même des deux candidats qui pouvaient lui porter ombrage à savoir Karim Wade et Khalifa Sall. Certains qui sont déjà très avertis ou des personnes de son entourage affirment qu’il a déjà choisi d’être élu à 55 % ou à 60 % et au premier tour. Dans cette élection, il élimine les deux candidats les plus sérieux qui auraient pu assurer l’alternance c’est-à-dire le battre. Mais il a choisi de les mettre en prison purement et simplement sur des prétextes fallacieux.»

En outre, le fondateur du Pds affirme que sa formation politique a proposé à ses alliés du Front de l’opposition la mise en place immédiate d’une Commission nationale de transition démocratique pour revoir le code électoral et l’expurger de tous les ajouts de Macky Sall. Il réclame aussi «la distribution des cartes d’électeur dont 1,5 million sont retenues par le ministre de l’Intérieur pour empêcher surtout les jeunes de voter pour préparer les textes de loi avant leur examen à l’Assemblée nationale». Pour Wade, «Macky Sall doit avoir le courage de prendre conscience de son aveuglement et surmonter son entêtement. Il est encore temps pour lui de se ressaisir. S’il refuse, il endossera devant notre peuple, devant l’histoire, une écrasante responsabilité dont il ne pourra jamais se débarrasser ; celle d’avoir torpillé la poursuite de la marche du Sénégal vers la démocratie véritable ; d’avoir anéanti l’exigence de liberté acquise de haute lutte par notre peuple». Abdoulaye Wade n’a pas épargné la justice. Il souligne que «Macky Sall a remanié profondément la magistrature de façon à avoir des juges à sa dévotion. Ce qu’on appelle chez