Pour le président sénégalais Macky Sall, c’est le moment de se faire vacciner. Et même s’il arrivait qu’il y ait des conséquences, elles ne seraient pas considérables car pour lui, l’une des premières conséquences, c’est l’inefficacité du vaccin. Le chef de l’Etat a accordé une interview exclusive à RFI et France 24. Cet entretien conduit par le journaliste Alain Foka a permis de se pencher sur la nécessité de vacciner les populations. Des questions ont aussi porté sur la reprise en cette période de crise.

Le président sénégalais estime qu’il y a une plaidoirie auprès des pays étrangers afin d’aider l’Afrique sur le plan économique dans cette relance. « Nous sommes toujours dans la crise. Nous demandons à nos partenaires de créer de nouveaux droits de tirages spéciaux. On a besoin de 70 à 100 milliards de dollars pour permettre à l’Afrique de s’en sortir », selon M. Sall.

D’après ses explications concernant le vaccin anti-covid, des instructions ont été données afin qu’il y ait beaucoup de transparence dans la vaccination. Le président estime que les choses doivent se faire selon le canevas défini et les priorités. En premier lieu, ce sont les personnels de santé qui sont visés par la vaccination.

Pour le moment, le président Macky Sall s’en tient à cette logique. Il ne s’est pas encore fait vacciner attendant patiemment et très prochainement son tour. « Je me ferai vacciner prochainement. Nous avons mis des critères et je veux les respecter », explique-t-il.

A la question de savoir pourquoi un vaccin chinois, le président sénégalais indique que ce n’est pas une question de préférence mais plutôt de disponibilité. C’« est le premier que nous avons eu. Nous nous sommes évertués à travailler au sein de l’initiative Covax. Je me suis adressé à la Chine, à la Russie et nous avons lancé d’autres initiatives allant dans ce sens. Le vaccin n’est pas une question idéologique » selon Macky Sall.