Au Burkina Faso, un tribunal militaire a ouvert ce lundi une audience sur les intérêts des parties civiles dans l’affaire Thomas Sankara et ses douze compagnons.
Les avocats des parties civiles exigent que l’Etat et les accusés soient solidairement et sévèrement responsables et tenus de réparer tous les préjudices subis par les familles.
Thomas Sankara, considéré par beaucoup comme un président révolutionnaire, a été assassiné en 1987.
Plus tôt ce mois-ci, l’ancien président burkinabé Blaise Campaoré a été condamné par contumace à la prison à vie par un tribunal militaire de Ouagadougou.
Campaoré vit actuellement en exil en Côte d’Ivoire et est citoyen ivoirien depuis 2016.
La famille Sankara demande la somme symbolique d’un franc en dédommagement. Elle réclame surtout le journal intime de la famille, le pistolet du président, sa bague de fiançailles, bref des effets chargés d’histoire.
Les avocats burkinabés représentant la famille ne facturent pas leurs services.
Le tribunal militaire rendra sa décision le 10 mai.
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