Le président ougandais, Yoweri Museveni, connu pour son franc-parler, a lancé des accusations contre des puissances occidentales non spécifiées, les accusant d’être derrière le terrorisme en Afrique. Ces commentaires font suite aux avertissements émis par la Grande-Bretagne et les États-Unis, déconseillant à leurs citoyens de voyager en Ouganda après l’attaque récente attribuée aux Forces démocratiques alliées (ADF), liées à l’organisation État islamique, dans le parc national Queen Elizabeth.

Museveni a vivement critiqué la réaction de la Grande-Bretagne et des États-Unis, déclarant que conseiller à leurs citoyens de ne pas se rendre en Ouganda était une erreur motivée par la panique. Il a souligné que si la situation était réellement grave, c’est à l’Ouganda de conseiller aux gens de ne pas venir, et non aux puissances occidentales.

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Le président ougandais a imputé l’attaque récente aux ADF, responsables de la mort de deux touristes anglais, d’un Sud-Africain, et de leur guide ougandais. Malgré cela, il a contesté l’idée que l’Ouganda soit désormais un lieu à risque pour les touristes.

Museveni a ensuite élargi ses critiques en accusant certaines puissances occidentales de soutenir le terrorisme en Afrique. Il a déclaré que ces puissances étaient soit à l’origine, soit entretenaient le terrorisme, tout en prétendant jouer le rôle de « gendarmes du monde ». Il a également pointé du doigt l’ONU, affirmant que des acteurs agissant à travers des structures non démocratiques de l’ONU, comme le Conseil de sécurité, étaient responsables du chaos en Libye et dans les pays du Sahel.

Le président a exprimé son incompréhension face à la coexistence de responsables de l’ONU avec des groupes terroristes opérant dans l’est de la République démocratique du Congo depuis deux décennies. Il a accusé ces structures internationales, sponsorisées par de grandes puissances, de permettre aux insurgés de se former et de piller les ressources congolaises, au détriment des populations locales. Les Forces démocratiques alliées, initialement un groupe extrémiste ougandais, ont étendu leurs actions en Ouganda et dans l’est de la RDC, menant des attaques contre des cibles militaires et civiles.