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Russie : Moscou avertit l’occident sur la hausse du pétrole



 

Le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a averti qu’une interdiction occidentale des importations de pétrole russe pourrait doubler les prix du pétrole à environ 300 dollars le baril. Il a ajouté que cela entrainerait la fermeture du principal gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne.

« La flambée des prix serait imprévisible. Ce serait 300 dollars le baril sinon plus », a-t-il mis en garde. L’avertissement est intervenu alors que les États-Unis et ses alliés européens envisageaient d’interdire les importations de pétrole russe.

Les pays occidentaux ont frappé Moscou avec une kyrielle de sanctions à la suite de son assaut contre l’Ukraine.Washington, par exemple, a imposé des sanctions sur les exportations de technologies vers les raffineries russes et le Nord Stream 2. Le Nord Stream 2 est un gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne. Berlin, pour sa part qui dépend fortement du pétrole brut russe, a gelé la certification de ce pipeline.

Mais le chancelier allemand Olaf Scholz a mis en garde contre une interdiction du pétrole et du gaz russes, affirmant que les importations russes d’énergie étaient essentielles à la vie quotidienne des Européens. La Russie fournit, en effet 40 % du gaz européen. C’est également le premier exportateur mondial de brut et de produits pétroliers combinés, avec environ 7 millions de barils par jour, soit environ 7 % de l’offre mondiale.

Selon le vice-Premier Ministre russe, Alexander Novak, si l’Europe interdisait le pétrole et le gaz russes, il faudrait plus d’un an aux pays du continent pour remplacer le volume de pétrole qu’ils reçoivent de la Russie. Il ajoute qu’elle devrait payer des prix nettement plus élevés.

« Les politiciens européens doivent honnêtement avertir leurs citoyens et consommateurs sur ce à quoi s’attendre. Si vous voulez rejeter les approvisionnements énergétiques de la Russie, allez-y. Nous sommes prêts pour cela. Nous savons où nous pourrions rediriger les volumes », prend-t-il soin de préciser.

Cependant Alexander Novak a laissé entendre que la Russie remplissait pleinement ses obligations mais qu’elle serait tout à fait dans son droit de riposter contre l’Union Européenne après que l’Allemagne a gelé la certification du Nord Stream 2.

« Dans le cadre de l’imposition d’une interdiction de Nord Stream 2, nous avons parfaitement le droit d’imposer un embargo sur le pompage de gaz via le gazoduc Nord Stream 1. Jusqu’à présent, nous ne prenons pas une telle décision. Mais les politiciens européens avec leurs déclarations et leurs accusations contre la Russie nous poussent vers cela », a-t-il menacé.

Pour rappel, tôt dans la matinée du 07 mars, le brut américain de référence a bondi jusqu’à 130 dollars le baril pendant la nuit, puis s’est modéré à environ 119 dollars, un gain de 3%, dans les échanges de l’après-midi. Le prix international est monté en flèche en atteignant 139 dollars avant de retomber à environ 123 dollars le baril

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