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Après la CPI, Laurent Gbagbo remporte une seconde bataille judiciaire

Après la CPI, Laurent Gbagbo remporte une seconde bataille judiciaire.  L’ex-chef de l’État ivoirien, vient d’être lavé de toute responsabilité dans l’affaire du  bombardement d’une base militaire française à Bouaké (Côte d’Ivoire).

Le 6 novembre 2004, deux chasseurs déployés par l’aviation du président ivoirien Laurent Gbagbo, pour attaquer les rebelles installés dans la moitié nord du pays, avaient bombardé un camp de la force Licorne, à Bouaké. Feu Jaques Chirac, à l’époque président de la République française, avait en représailles ordonné la destruction de toute la flotte aérienne de l’armée ivoirienne.

17 ans après, le procès relatif au bombardement du dite base militaire française, a livré son verdict. Yury Sushkin, le mercenaire biélorusse, Ange Gnanduillet décédé en 2016, et Patrice Oueï, les deux (02) officiers ivoiriens co-pilotes, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité par la justice française.

Pour Jean Balan, un des avocats des familles des victimes, l’issue de ce procès est indéniablement « une grande victoire » pour Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien et présumé responsable.

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« Le procès Bouaké est terminé. Pour l’instant, je me repose mais promis dès lundi, je ferai une exégèse complète de ce procès qui répondra à toutes vos questions », a-t-il  confié.

« Mais je dois dire déjà à mes amis ivoiriens la chose suivante. Le verdict est une grande victoire pour Laurent Gbagbo. Je donnerai les détails lundi. Cependant, dès maintenant, je peux vous dire que pour la première fois, officiellement, la justice reconnaît que les ordres ne venaient pas du Président ivoirien. Si tel avait été le cas, les pilotes auraient été acquittés », a poursuivi  l’avocat.

Absents lors du procès, les trois accusés étaient notamment poursuivis pour « assassinats », le bombardement ayant « été effectué en temps de paix, sur des militaires pris par surprise », a précisé le président de la Cour d’appel, Thierry Fusina.

Le verdict du procès, faut-il le souligner, constitue une seconde victoire judiciaire pour Laurent Gbagbo après la confirmation de son acquittement, le 31 mars 2021, par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, des lourdes charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Avec Afrique sur 7

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