Au Gabon, les forces militaires responsables du renversement du président Ali Bongo Ondimba ont récemment dévoilé un calendrier préliminaire indiquant que des élections présidentielles et législatives se tiendront en août 2025.

Cette annonce a été faite lors d’une déclaration diffusée en direct sur la chaîne nationale Gabon Première par le porte-parole du pouvoir militaire.

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Sous le titre « Août 2025 : élections et achèvement de la transition », le porte-parole a dévoilé un « chronogramme officiel de la transition » qui a été adopté lors d’une réunion du Conseil des ministres.

Toutefois, il a souligné que ce calendrier demeure « indicatif » et devra être validé lors d’une conférence nationale prévue en avril 2024, rassemblant toutes les forces majeures de la nation.

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Il convient de noter que le contexte du renversement remonte à la nuit du 30 août, lorsque le président sortant, Ali Bongo, a été destitué par la majorité des officiers généraux de l’armée, dirigés par le général Brice Oligui Nguema. Deux jours après le coup d’État, le général Nguema a été proclamé président de transition.

Ali Bongo avait dirigé le Gabon pendant 14 ans, succédant à son père, Omar Bongo Ondimba, décédé en 2009. Ce dernier avait présidé aux destinées du pays pendant plus de 41 ans. Son règne avait été marqué par une époque de prospérité grâce aux ressources pétrolières du pays.

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Les motifs avancés par les militaires putschistes pour renverser Ali Bongo comprenaient des allégations de fraude électorale flagrante et de corruption au sein de l’entourage familial et proche du chef de l’État.

Ils ont promis de « restaurer le pouvoir aux civils » par le biais d’élections, sans toutefois préciser la durée de la transition.

Le calendrier actuel devra être confirmé lors de la conférence nationale en avril 2024, qui réunira divers acteurs nationaux. Ce processus représente une étape importante  vers la normalisation politique au Gabon.