La dépendance de la France à l’égard de l’uranium nigérien est un enjeu majeur dans le contexte géopolitique actuel. Avec près de 70% de son approvisionnement énergétique dépendant de l’uranium du Niger, la France est prête à tout pour conserver son influence dans ce pays stratégique.

Selon un enseignant-chercheur burkinabè, la France n’hésiterait pas à mandater la CEDEAO pour une intervention militaire au Niger si ses intérêts étaient menacés. Cette démarche vise à protéger ses intérêts économiques et géopolitiques dans la région.

Lire aussi : Shegun Bakari: Ce n’est pas une exfiltration, il s’agit de réinstaller Bazoum au Niger

Conflit géopolitique autour de l’uranium et l’influence russe en Afrique

Alors que le peuple nigérien aspire à des changements politiques, la France, par le biais de grandes entreprises telles qu’Areva, entend maintenir son emprise sur le pays. Les enjeux économiques, liés à l’uranium, sont étroitement liés aux décisions prises par les nouvelles autorités militaires.

L’expert souligne que la France a adopté une approche différente envers l’Ukraine, en envoyant des armes pour soutenir le pays, tandis qu’elle préfère envoyer ses troupes en Afrique. Cette différence d’approche révèle, selon lui, une volonté de reconquête et de recolonisation savamment orchestrée par la France.

Emergence de la Russie comme alternative

Face aux frustrations des peuples africains envers la présence française, le drapeau russe est perçu comme un symbole d’espoir, de résistance et d’équilibre sur la scène internationale. La Russie représente une alternative aux yeux des Africains, qui aspirent à se libérer des vestiges du colonialisme.

L’installation de bases militaires françaises au Mali, au Niger, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, en dépit de la circulation des terroristes dans la région, suscite des suspicions de complicité entre la France et les groupes terroristes. Cette perception renforce le sentiment anti-français chez les peuples africains.