Ce vendredi 27 mars, le gouvernement espagnol représenté par la ministre du travail, a décidé d’interdire tout licenciement pendant la période de cette crise sanitaire. Une bonne nouvelle pour les syndicats qui estiment à environ un million le nombre de salariés mis temporairement au chômage.

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« On ne peut pas utiliser le Covid-19 pour licencier […] à partir d’aujourd’hui », a déclaré la ministre du Travail Yolanda Diaz lors d’une conférence de presse. Le gouvernement a mis en place « l’impossibilité de mettre en œuvre des licenciements pour cause de force majeure », a-t-elle précisé. Le but de cette mesure est d’encourager les dossiers de réglementation du travail temporaire (ERTO). « Nous avons arbitré un mécanisme exceptionnel, qui est très étendu avec de nombreuses ressources publiques », a déclaré Diaz.

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« Il n’est pas nécessaire de licencier qui que ce soit dans ce pays, cette crise est une parenthèse », a-t-elle insisté. D’après la ministre, le gouvernement avait mis en place des procédures « hypersimplifiées » pour le chômage partiel « afin de ne pas licencier personne ». Les contrats temporaires, y compris la formation, les secours et les contrats intérimaires, restent toujours valables jusqu’à la fin de la crise sanitaire. « Les contrats temporaires n’ont pas besoin d’être résiliés, ils seront interrompus et continueront alors que nous traversons la crise sanitaire», a-t-elle ajouté.

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Les deux principaux syndicats du travail (Commissions Ouvrières et UGT) ont depuis le début de cette pandémie, réclamé l’interdiction des licenciements. Ils estiment qu’environ un million de personnes pourraient être mises au chômage partiel en mars.

En effet, le gouvernement espagnol a décrété le 14 mars dernier l’état d’alerte et le confinement de tous les populations. Cette mesure est prolongée jusqu’au 11 avril, alors que l’Espagne compte 4 858 décès selon le dernier bilan et plus de 64 000 cas recensés. Il est le pays du monde qui compte le plus de morts après l’Italie.