La situation à Gaza continue de se détériorer, avec un bilan humain tragique pour les enfants. Selon un responsable de l’UNICEF, 500 enfants ont été tués et 1 600 autres ont été blessés depuis le début des hostilités le 7 octobre. Salim Oweis, le chargé de communication du bureau régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a averti que ce bilan pourrait encore s’alourdir dans les prochaines heures et les prochains jours.

La situation à Gaza est décrite comme « très critique » et risque de devenir « catastrophique » si les violences persistent. Les familles et les enfants subissent non seulement les pertes en vies humaines, mais aussi les conséquences psychologiques des coupures d’eau et d’électricité dans la région. Les hôpitaux, dont certains fonctionnent encore grâce à un approvisionnement limité en carburant, pourraient cesser de fonctionner dans quelques jours, mettant en danger la vie de nombreux patients.

L’impact de cette situation sur les réseaux d’eau potable et d’assainissement augmente considérablement le risque d’épidémies et de maladies. Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens, est déjà sous un blocus israélien depuis 2006, ce qui a entraîné une détérioration significative des conditions de vie.

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Les hostilités ont commencé avec l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » lancée par le Hamas et d’autres factions palestiniennes en réponse aux attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien et ses lieux saints. En réponse, l’armée israélienne a lancé l’opération « Épées de fer », continuant de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de Gaza, aggravant encore la crise humanitaire dans la région. La situation reste précaire, et l’appel à un cessez-le-feu immédiat et à l’aide humanitaire internationale devient de plus en plus pressant pour sauver des vies à Gaza.