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Coopération bilatérale : que retenir de la visite de la Présidente éthiopienne au Niger ?



Après l’énième échec des négociations entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan au sujet du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), qui fait craindre des affrontements militaires, la Présidente éthiopienne, Sahle-Work Zewde, ne se décourage pas. Elle compte toujours jouer sur les cordes diplomatiques pour la résolution du problème. Ce mercredi, la dirigeante éthiopienne était en visite au Niger.

Ce mercredi, la présidente de la République démocratique fédérale d’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, a effectué une visite de travail et d’amitié au Niger. Accueillie par le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou, Sahle-Work Zewde a ensuite été reçue au palais de la Présidence par son homologue nigérien, Mohamed Bazoum.
Les deux personnalités ont discuté des questions de coopération bilatérale, et l’Ethiopienne a exprimé, de vive voix, ses félicitations au Nigérien pour sa récente élection et surtout pour l’exemple que son pays a administré au continent en matière de passation pacifique du pouvoir. Mais, au cœur de la visite de la dirigeante éthiopienne, il y a la question du barrage de la Renaissance, un projet pharaonique initié par l’Éthiopie sur le Nil bleu pour régler ses problèmes électriques.

Débuté en 2011, le projet de construction de ce barrage gigantesque censé produire à terme environ 6 500 mégawatts pour fournir de l’électricité aux 110 millions d’Ethiopiens, et même au-delà, pour des exportations d’énergie électrique, est une source de vives tensions entre l’Éthiopie et deux autres pays riverains et bénéficiaires des eaux du Nil : l’Égypte et le Soudan. Plusieurs négociations ont déjà été infructueuses, ce qui fait craindre des affrontements militaires entre l’Éthiopie et ses voisins. La dernière tentative de conciliation conduite par le Président en exercice de l’Union Africaine, le Congolais Félix Tshisekedi, à Kinshasa, du 4 au 6 avril 2021 n’a pas connu un sort différent de celui de toutes les actions précédentes.

La démarche de la Présidente éthiopienne vise à solliciter l’appui du Niger, un des trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies pour peser de son poids en vue d’un règlement pacifique de ce différend qui dure depuis des années et qui inquiète de plus en plus. « Etant une panafricaniste convaincue, je pense qu’il est important d’avoir ce genre d’échanges entre les deux pays, car il n’y a pas de distance entre nous. Nous sommes tous un même peuple », a affirmé Sahle-Work Zewde.

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