Les autorités australiennes ont dû stopper des recherches scientifiques qui ont valu plus de 750 millions de dollars (plus de 400 milliards de FCFA). Les chercheurs ont abandonné le premier projet de vaccination anti-Coronavirus. Ce vaccin rendait faussement positif certaines personnes vaccinées au VIH (le virus responsable du sida).

Le vaccin était en première phase d’essais à l’Université du Queensland et utilisait une faible quantité de protéine du VIH. Après injection, il développait des anticorps conte le virus responsable du sida. Selon le professeur Paul Young, de l’Université du Queensland, la protéine VIH utilisée dans le vaccin était « totalement inoffensive ». N’empêche, que le gouvernement a dû arrêter ces recherches pour rassurer les populations.

Selon secrétaire du ministère de la Santé, Brendan Murphy, c’est une décision prise pour ne pas « miner la confiance de la population dans les vaccins » bien que le vaccin était efficace contre le nouveau coronavirus. « Il aurait probablement très bien fonctionné comme un vaccin, mais nous ne pouvons pas avoir de problèmes de confiance », a relevé M. Murphy. Le VIH développé par la substance n’était pas d’ailleurs transmissible, mais le gouvernement australien a abandonné l’idée d’acheter les millions de doses du vaccin candidat comme prévu.

L’Australie se tourne vers les vaccins d’AstraZeneca et de Novax pour mener la lutte anti-Coronavirus. « Le vaccin de l’Université du Queensland ne pourra pas continuer, sur la base des avis scientifiques, et il ne fera plus partie du plan de vaccination de l’Australie », a déclaré M. Morrison, le Premier ministre australien. Il a rassuré que le programme de déploiement d’autres vaccins en mars 2021 est maintenu.