Une attaque meurtrière à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda a suscité la condamnation du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Le communiqué de l’organisation souligne l’impact dévastateur de cette attaque sur les enfants, déjà plongés dans une situation humanitaire critique dans l’est de la RDC. Avec une augmentation alarmante des violations graves contre les enfants, l’UNICEF met en garde contre une escalade de la crise.

En août, l’UNICEF avait alerté sur la détérioration de la situation humanitaire dans l’est de la RDC. Les déplacements massifs de populations et les conflits croissants avaient conduit à une crise de choléra sans précédent.

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Le communiqué de l’UNICEF souligne une augmentation significative des meurtres, mutilations et enlèvements d’enfants au cours de l’année. Les rapports indiquent que la RDC se dirige vers des niveaux records de violations graves contre les enfants pour la troisième année consécutive. Ces chiffres alarmants reflètent la réalité des conséquences dévastatrices du conflit et de l’insécurité persistante dans la région.

Face à cette escalade des violences, l’UNICEF appelle à une réponse internationale urgente pour protéger les enfants et faire face à la crise humanitaire en cours. Les données récentes montrent une augmentation de 41 % du nombre de violations graves contre les enfants au premier semestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente, soulignant l’urgence d’une action collective.

Le conflit en RDC a contraint près de 7 millions de personnes à fuir leurs foyers, selon les données des Nations Unies. Cette crise humanitaire complexe nécessite une attention immédiate de la communauté internationale pour atténuer les souffrances des populations touchées, en particulier des enfants qui sont les plus vulnérables dans ce contexte.