Dimanche, un arsenal militaire situé à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, a été la cible d’une attaque, a annoncé le gouvernement, qui a immédiatement instauré un couvre-feu national. Les autorités ont indiqué que les assaillants tentant de pénétrer dans l’armurerie ont été repoussés, mais des témoins ont rapporté avoir entendu des coups de feu et des explosions dans le quartier de Wilberforce, à proximité de la ville.

Dans un communiqué du ministère de l’Information, le gouvernement a rassuré la population en déclarant que « le gouvernement et nos forces de sécurité d’État ont le contrôle ». Cependant, pour permettre aux forces de sécurité de procéder à l’arrestation des suspects et de rétablir la stabilité, un couvre-feu national a été décrété sur l’ensemble du pays avec effet immédiat.

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Aucun détail n’a été fourni sur les auteurs présumés de l’attaque ni sur leurs motivations. La Sierra Leone, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, fait face à une crise politique après les élections présidentielles et générales de juin de cette année.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à l’incident en publiant une déclaration soulignant sa « tolérance zéro à l’égard des changements de gouvernement anticonstitutionnels ». Utilisant un langage ferme, la CEDEAO a exprimé son « total dégoût » face à ce qu’elle a qualifié de « complot de certains individus visant à acquérir des armes et à perturber la paix et l’ordre constitutionnel en Sierra Leone ».

L’absence de détails sur les motivations des assaillants et l’incertitude politique croissante dans le pays ont suscité des préoccupations au niveau national et régional. Les observateurs et les partenaires internationaux surveilleront de près les développements à venir pour évaluer l’impact de cette attaque sur la stabilité politique de la Sierra Leone et la sécurité dans la région.