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CPI : La Chambre d’appel formule une importante demande à la défense de Laurent Gbagbo

L’ancien président ivoirien est toujours dans les mailles de la justice internationale. Il veut bien rentrer au pays mais ça traîne ! Cette fois, c’est la chambre d’appel qui fait parler d’elle en pleine pandémie de la Covid-19. La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a modifié le jeudi 28 mai dernier, les conditions de mise en liberté de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo et du leader de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé. Elle fait savoir que suite à une décision en date du 21 juillet 2020 , le Greffier lui a notifié que les autorités Belges ont accepté de rendre publiques leurs observations.

Cette information est donnée par nos confrères du journal Koaci. La Chambre d’appel note que les observations de M. Gbagbo ont été déposées à titre confidentiel car elles sont en lien avec des observations confidentielles de la Belgique. Le président de la chambre d’appel, le juge Chile Eboe-Osuji, ordonne au conseil de M. Gbagbo de déposer un document public ainsi que ses observations avant le 19 août 2020.

« À la lumière de la notification des autorités belges selon laquelle leurs observations peuvent être rendues publiques, la Chambre estime qu’il n’y a aucune raison de maintenir leur classification actuelle, et ordonne donc, conformément au Règlement de la Cour que le Greffier reclasse le document dont il est question comme public », lit-on sur Koaci. De là, l’avocat de M. Gbagbo est prié de déposer une version publique expurgée ou demande son reclassement comme public, avant le 19 Août 2020.

Laurent Gbagbo et son protégé Charles Blé Goudé ont été acquitté en début d’année 2020. Ils ont fait 9 ans à la Haye après leurs arrestations. L’ancien président L. Gbagbo « aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains », selon la CPI en 2011. Charles Blé Goudé est accusé d’être responsable de « certains des pires crimes » commis après la présidentielle de 2010.

 

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