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viols, meurtres, … : l’Unité de formation de l’armée britannique au Kenya au centre d’un scandale

Controverse Autour De L'Unité De Formation De L'Armée Britannique Au Kenya

L’Unité de formation de l’armée britannique au Kenya (BATUK), située à Nanyuki, à environ 200 kilomètres au nord de Nairobi, est au cœur d’une vive polémique en raison d’accusations de viols, de meurtres et de la présence de munitions non explosées qui causent des blessures aux populations locales.

Un exemple tragique de ces conséquences est l’histoire de Lisoka Lesasuyan, un homme amputé des deux bras en 2015 après avoir été victime de l’explosion d’une munition sur un terrain utilisé pour des exercices militaires. Malheureusement, l’origine de cette munition explosive demeure inconnue malgré les enquêtes.

Agnes Wanjiru, une jeune femme de 21 ans, a également été liée à BATUK. Son corps a été découvert en 2012 dans une fosse septique à Nanyuki après une soirée passée en compagnie de soldats britanniques. Une enquête a été lancée en 2019, mais aucun résultat public n’a été divulgué jusqu’à présent.

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Les accusations de viols contre des soldats britanniques au Kenya ne sont pas nouvelles. En 2003, Amnesty International a signalé 650 cas de viols allégués entre 1965 et 2001, dénonçant des décennies d’impunité.

La présence continue de BATUK au Kenya suscite des débats. Certains estiment que cela a un impact positif sur l’économie locale, tandis que d’autres, en raison des controverses et des tragédies associées, remettent en question cette présence militaire britannique.

Bien que le roi Charles III et la reine Camilla aient récemment visité le Kenya, ils ne se sont pas rendus à Nanyuki, et le départ des troupes britanniques du Kenya ne semble pas être à l’ordre du jour. La controverse persiste, et de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer des réponses et des actions pour résoudre les problèmes liés à BATUK et sa présence au Kenya.