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Vincent Toh Bi Irié : « Le pouvoir est doux. Je comprends pourquoi certains s’y accrochent »



L’ancien préfet d’Abidjan depuis sa démission est plus actif que jamais sur les réseaux sociaux. Il l’a toujours été mais cette fois-ci, aucune obligation professionnelle ne pèse sur lui. Raison de plus pour aborder presque tous les sujets qui lui tiennent à cœur.

Vincent Toh Bi Irié fait ce qu’on pourrait appeler un retour à la source. Il est allé dans son village, a rencontré des jeunes, lancé son mouvement puis appeler à la culture du vivre-ensemble. Il préfère carrément vivre le plus simplement possible loin du stress.

Ce lundi matin, il a fait une publication dans laquelle il reconnait que le pouvoir est doux. Vincent Toh Bi Irié demande à tout le monde de mettre de côté ses soucis afin de bien démarrer la nouvelle semaine.

« C’est depuis que je ne travaille plus que je m’en rends compte. Quand tu es « rienneux », tout le monde dame sur toi. Je comprends maintenant pourquoi y a des gens qui s’accrochent au pouvoir ou qui refusent de quitter leurs postes politiques ou administratifs », a-t-il écrit. Il essaie de faire comprendre que la considération donnée à une personne change en fonction de son rang social.

Selon la petite histoire qu’il raconte ce matin, une personne lui a proposé d’être parrain au mariage de sa fille. Le préfet démissionne en août et l’homme le remplace directement. Or le mariage est prévu pour le mois de décembre. Il fait imprimer de nouveaux cartons d’invitation. L’histoire racontée et les autres exemples donnés sont tristes car ils reflètent ce qui se passe après le pouvoir, la façon dont tout le monde s’écarte de la personne qui hier était très sollicitée à cause de sa position dans la société.

« Tes amis, tes collègues, tes collaborateurs, tes patrons, tes admirateurs, les stars qui aimaient s’afficher sur Facebook et en public avec toi, tous ceux qui t’appelaient 20 fois par jour pour des raisons sociales désertent ton téléphone et ta maison ! C’est ça qui est là ooh !! », ajoute l’ancien préfet.

A travers cette publication, le fondateur du mouvement Aube Nouvelle enseigne qu’il faut apprendre à exister par les noms et pas grâce aux fonctions.

 

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