À l’approche de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo, plusieurs candidats, dont Denis Mukwege, Martin Fayulu et Théodore Ngoy, ont annoncé leur intention de saisir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les accusant de ne pas remplir correctement leur mission constitutionnelle de garantir la régularité du processus électoral.

Lors d’une conférence de presse à Kinshasa, les candidats ont soulevé des préoccupations majeures, mettant en doute l’intégrité du processus électoral. Théodore Ngoy, candidat à l’élection présidentielle, a souligné un problème majeur lié aux cartes d’électeurs, affirmant que 80 % d’entre elles étaient illisibles en raison d’une impression sur du papier thermique. Cette situation soulève des questions sur la possibilité pour les électeurs de voter correctement avec des cartes délibérément illisibles.

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Les candidats ont également critiqué Denis Kadima, le Président de la Commission électorale, l’accusant de ne pas avoir fourni de forces de police pour garantir leur sécurité tout au long de la période de campagne. En contraste, le président en exercice, Félix Tshisekedi, bénéficie de la protection de la garde républicaine, alimentant les inquiétudes quant à une éventuelle partialité dans les mesures de sécurité.

Ces allégations soulèvent des préoccupations sérieuses quant à l’équité et la transparence du processus électoral en RDC. Alors que la date du scrutin approche, la CENI se retrouve confrontée à des contestations de la part des candidats, jetant ainsi une ombre sur la crédibilité de l’élection présidentielle à venir. La manière dont ces préoccupations seront abordées par la CENI et l’impact potentiel sur le déroulement de l’élection seront surveillés de près dans les prochaines semaines.