Le gouvernement de l’État d’Anambra, par l’intermédiaire du ministère des femmes et de la protection sociale, a arrêté un couple et un autre individu accusés de traite des êtres humains à Ifitedunu, dans la zone gouvernementale locale de Dunukofia, ce qui constitue une affaire très préoccupante. Le couple, Temple et Ndubuisi Nwankwo, ainsi qu’un complice nommé Ebere, ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de vendre leur petite fille pour un million de nairas.

L’arrestation a été rendue possible lorsque le président de la communauté, M. Arinzechukwu Azodo, a alerté la commissaire aux affaires féminines, Mme Ify Obinabo, au sujet de ce trafic présumé. Agissant rapidement, la commissaire Obinabo a demandé à M. Azodo d’appréhender les suspects, ce qui a conduit à leur capture.

Les autorités de l’État d’Anambra découvrent une opération troublante de traite des êtres humains impliquant le fameux couple

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Chidinma Ikeanyionwu, assistante de presse de la commissaire aux affaires féminines, a révélé dans un communiqué le mardi 18 juin 2024, que les suspects ont été arrêtés alors qu’ils finalisaient la vente de leur petite fille. Le couple est également soupçonné d’avoir vendu ses deux autres enfants, qui seraient morts dans des circonstances suspectes.

Selon M. Azodo, son équipe a été alertée des activités de trafic dans la communauté, ce qui l’a incitée à prendre des mesures immédiates. « M. Azodo a expliqué qu’après l’arrestation, ils ont découvert que lesdits suspects étaient sur le point de conclure leur marché pour un montant d’un million de nairas », peut-on lire dans le communiqué.

Ebere, l’une des suspectes, a avoué que Temple Nwankwo l’avait approchée pour lui proposer de vendre l’un de ses bébés jumeaux. Ebere a accepté de s’associer à la transaction illicite et a même présenté Temple à un acheteur potentiel qui avait un besoin urgent d’un enfant de sexe masculin. Cependant, l’affaire a capoté lorsque l’acheteur a refusé d’effectuer un paiement immédiat sans avoir vu le bébé au préalable, ce qui a provoqué un désaccord entre les suspects.

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Temple a cependant nié toute implication dans ce trafic, affirmant qu’elle n’avait repris contact avec Ebere que lorsqu’elle était enceinte de quatre mois. Elle a affirmé qu’Ebere lui avait demandé de l’aider à acquérir un enfant de sexe masculin, ce que Temple a refusé et a averti Ebere de rester à l’écart. Malgré ses avertissements, Ebere aurait continué à se rendre au domicile de Temple en son absence.

Les membres de la communauté ont exprimé des soupçons à l’égard de Temple et de son mari, Ndubuisi Nwankwo, les accusant d’être impliqués dans le trafic d’êtres humains, notamment en raison de la disparition inexpliquée de certains de leurs enfants. Interrogé sur le sort de leurs deux autres enfants, le couple a prétendu qu’ils étaient morts. Toutefois, ils n’ont pu fournir aucun témoin ni aucune preuve des enterrements, ce qui a semé le doute sur leurs affirmations.